Thèse en cours

Le traitement judiciaire des infractions environnementales.

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Auteur / Autrice : Maëlle Olharan-Salardaine
Direction : Nicolas BareitJean Gourdou
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit privé
Date : Inscription en doctorat le 19/09/2023
Etablissement(s) : Pau
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Sociales et Humanités
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Fédératif de Recherches sur les Transitions Juridiques

Mots clés

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Résumé

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Le projet de thèse vise à étudier les infractions environnementales, définies comme les infractions punissant les atteintes à l'environnement (pollution maritime ou atmosphérique, destruction de zones protégées ou encore infractions en matière de pêche ou de chasse, etc.) Ces infractions traduisent la préoccupation croissante des citoyens et des pouvoirs publics en faveur de la protection de l'environnement, à l'heure où les catastrophes climatiques semblent se multiplier. Au-delà des textes qui prévoient ces infractions, le projet cherche à comprendre comment ces dernières sont traitées du point de vue judiciaire notamment : sont-elles systématiquement poursuivies ? Quelle est l'action des associations, des collectivités territoriales, etc ? Quelles sont les peines prononcées ? Qu'en est-il des autres mécanismes de traitement, comme la transaction, qui permettent d'éviter les procès classiques ? Ce travail de recherche sera alors dédié aux questionnements plus transversaux, afin de réfléchir à la construction de réponses aux attentes sociétales, mais plus largement, afin d'apporter un appui aux pouvoirs publics pour que la politique pénale contribue plus activement et soit adaptée à ces attentes ainsi qu'aux impératifs de transition écologique. En effet, la lutte contre le réchauffement climatique et la dégradation des ressources doit s'accompagner d'une refonte de notre droit pénal afin que ce dernier soit adapté aux enjeux, mais aussi et surtout à l'urgence à laquelle il fait face. De surcroit, un droit pénal qui réprimerait de manière efficace les infractions environnementales, inciterait les citoyens, les acteurs économiques et les territoires à progresser dans le sens d'une véritable transition écologique. Pour que les acteurs travaillent ensemble, aussi bien l'État que le monde économique ou les particuliers, il semble nécessaire de clarifier et d'adapter à l'urgence climatique notre droit pénal. Ce dernier, dans sa dimension de droit pénal dit accessoire doit alors venir protéger des valeurs qui existent dans d'autres secteurs disciplinaires (tels que le droit de l'environnement, le droit civil, le droit public) en permettant d'avoir un de angle de vu globalisant.