Décryptage des mécanismes de tolérance au nickel chez les plantes
Auteur / Autrice : | Lorraine Pennera |
Direction : | Stéphane Ravanel |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie Végétale |
Date : | Inscription en doctorat le 02/10/2023 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale chimie et science du vivant |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LPCV - Laboratoire de Physiologie Cellulaire Végétale |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
À l'état de traces, le nickel (Ni) est un nutriment essentiel pour la croissance et le développement des plantes. Lorsqu'il est abondant dans les sols, en raison du contexte géologique ou des activités anthropiques, le Ni devient alors toxique car il s'accumule dans les plantes et affecte fortement leur croissance et leur rendement. La compréhension des mécanismes moléculaires impliqués dans la tolérance au Ni chez les plantes est donc un enjeu majeur à la fois pour la dépollution et la restauration des environnements, mais aussi pour le développement et le maintien de systèmes alimentaires sains et durables. L'objectif de cette proposition de thèse sera d'identifier de nouveaux acteurs moléculaires impliqués dans l'homéostasie du Ni chez les plantes. Pour cela, nous utiliserons une combinaison d'approches physiologiques, biochimiques et génétiques chez une espèce de plante hyperaccumulatrice de Ni (i.e. Noccaea caerulescens) et une espèce de plante non accumulatrice (i.e. Arabidopsis thaliana). Ce projet devrait fournir des résultats originaux sur les mécanismes de distribution et d'accumulation du Ni dans les plantes. A moyen terme, ces résultats pourraient être intégrés dans des programmes de sélection d'espèces végétales adaptées à la phytoremédiation des environnements pollués par le Ni.