Nouveaux nanocapteurs pour relever des défis de santé publique
Auteur / Autrice : | Leya Liu |
Direction : | Nadine Millot, Julien Boudon |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2023 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Carnot-Pasteur (Besançon ; Dijon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne |
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse s'attachera à développer de nouveaux biocapteurs à base de nanoparticules (NPs) hybrides. Les nanoparticules d'or, de par leurs propriétés plasmoniques d'intérêt, resteront un matériau de choix, mais d'autres nanoparticules seront également développées et évaluées (NPs d'Ag, SPIONs, NPs d'upconversion et nanotubes de titanate). Ces nanoparticules seront associées à des peptides ou des anticorps reconnaissant la cible visée (marqueur des troubles cardiovasculaires ou de l'infection). La thèse se concentrera au départ sur les pathologies cardiovasculaires. L'idée est ici de développer des capteurs simples, ne nécessitant pas d'outils spectroscopiques et pouvant être utilisés en diagnostic préhospitalier (dans l'ambulance). Il y a également un immense intérêt à développer ce type de détection simple et rapide, dans des régions reculées, où l'accès à un laboratoire d'analyse retarde le diagnostic et la prise en charge du patient. Ce type d'approche permettrait aussi de réduire les temps d'attente dans les services d'urgence et de mieux trier les patients. La société HUMAN commercialise déjà ce type de kit, mais la LoD annoncée ne rend pas leur application cliniquement viable. En effet, ils annoncent une LoD de 0,5 ng/mL de sang alors même que la valeur normale de la troponine se situe entre 0 et 0,04 ng/mL. Si le résultat de la prise de sang conduit à un taux de troponine situé entre 0,04 et 0,39 ng/mL, cela indique un possible problème cardiaque. Il faut donc développer un kit dix fois plus sensible que celui actuellement disponible.