Etude du mécanisme de la motilité de bactéries minimales hélicoïdales
Auteur / Autrice : | Yorick Dahan |
Direction : | Laure Béven |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biochimie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2023 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Talence, Gironde ; 1993-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Candresse |
Equipe de recherche : Mollicutes |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
De nombreuses bactéries ont la faculté de se mouvoir notamment pour la recherche de nourriture et la colonisation de leur environnement. Ainsi, la compréhension des mécanismes de motilité des bactéries pathogènes peut permettre d'identifier des cibles moléculaires d'intérêt dans la lutte contre ces bactéries. Le genre Spiroplasma comprend des bactéries minimales hélicoïdales symbiontes ou agents pathogènes infectant de nombreuses espèces d'insectes (et d'autres arthropodes) et des plantes, et induisant des maladies à fort impact économique et/ou écologique. Ces bactéries n'ont pas de paroi de peptidoglycane. Malgré l'absence de flagelle et de pili, ces bactéries sont capables de nager en milieu semi-visqueux. Nous proposons d'étudier le mécanisme du cytosquelette interne, responsable de la morphologie hélicoïdale du spiroplasme et de sa motilité particulière, en utilisant principalement deux stratégies complémentaires. La première stratégie implique des études de génomique fonctionnelle des spiroplasmes et de bactéries phylogénétiquement proches, ainsi que des études d'interaction protéine-protéine in vitro, basées sur l'utilisation de protéines recombinantes. La deuxième stratégie s'appuiera sur l'utilisation de vésicules lipidiques, qui sont des plateformes prometteuses pour comprendre les modalités d'assemblage in vitro des composants cytosquelettiques. L'étudiant prendra la suite des travaux initiés par l'étudiant qui termine sa thèse au laboratoire fin2023. L'utilisation de ces modèles complémentaires permettra de mieux comprendre le mécanisme sous-jacent à la motilité chez les bactéries hélicoïdales dépourvues de paroi.