Recherche de la désintégration du boson de Higgs en un boson Z et un photon et optimisation de la résolution en temps du calorimètre électromagnétique de CMS
Auteur / Autrice : | Francesco Orlandi |
Direction : | Federico Ferri, Gautier HAMEL de MONCHENAULT |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Physique des particules |
Date : | Inscription en doctorat le 30/09/2023 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Particules, hadrons, énergie et noyau : instrumentation, imagerie, cosmos et simulation (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Département de Physique des Particules |
Référent : Faculté des sciences d'Orsay |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Une des meilleures thèse qu'on peut faire aujourd'hui : physique du boson de Higgs à travers une de ses désintégrations les plus rares et pas encore observées, processus du modèle standard à leur optimum pour le comprendre pleinement, et une partie détecteur complètement liée au sujet de physique et à l'amélioration du détecteur CMS pour la phase à haute luminosité du LHC. Dans la recherche de compréhension de notre univers, le modèle standard de la physique des particules semble plutôt une approximation à basse énergie d'une théorie plus complète. La découverte du boson de Higgs a rajouté une pièce au puzzle, mais plusieurs questions restent ouvertes (naturalitée, nombre de générations de leptons, asymétrie matière-antimatière dans l'univers, etc.). Une caractérisation précise du boson de Higgs à travers tous ses canaux de désintégration peut améliorer notre compréhension du puzzle. Cette thèse propose une recherche de la désintégration du boson de Higgs en un boson Z et un photon (Zgamma). Presque aussi rare que la désintégration en deux photons, elle est plus difficile à observer à cause de la fraction d'embranchement du boson Z en particules de l'état final : électrons et muons (mais aussi neutrinos et d'autres états finals peuvent probablement être exploités avec un certain succès). La désintégration Zgamma n'a pas encore été observée -limites sur sa probabilité ont été mis- mais une évidence pourrait être trouvée en utilisant l'ensemble des données fournies par le Run2 du LHC (2015-2018) et par celles du Run3, qui vient de démarrer et devrait doubler les données du Run2 avant 2025. La désintégration Zgamma est liée à d'autres désintégration du boson de Higgs, qui peuvent aider à la contraindre : la directe en deux muons plus un photon additionnel irradié dans l'état final, celle en deux bosons Z, celles de type Dalits en électrons et muons. La production du modèle standard de bosons Z et couple de bosons vecteurs comme ZZ, ZW, WW, peut dissimuler un état final Zgamma et doit être considéré dans l'analyse : la recherche pour la désintégration Zgamma implique comprendre différents procès fondamentaux du SM et désintégrations du boson de Higgs. La thèse consiste aussi d'une partie expérimentale pour optimiser la résolution en temps du calorimètre électromagnétique de CMS (ECAL). Bien que conçu pour des mesures de précision en énergie, le ECAL a aussi une excellente résolution sur le temps d'arrivée des photons (environ 150 ps en collisions, mais 70 ps ont été atteint en faisceau test). Dans un environnement peuplé par photon d'évènements superposés (pileup), le temps d'arrivée d'un photon de l'était final peut aider à en contraindre la provenance du même vertex de désintégration du boson de Higgs, c'est à dire celui aussi des produits de désintégration du Z. Cette péculiarité sera une clef pour la phase à haute luminosité du LHC (2029-) quand l'électronique du ECAL sera mise à jour pour offrir une résolution en temps encore meilleure (30 ps pour photons et électrons de haute énergie) et la luminosité du LHC -et le nombre d'évènements superposé et photon dans l'état final- sera un facteur 5 plus grande qu'aujourd'hui. La thèse propose aussi de participer au CERN à shifts en CMS/ECAL et à tests de laboratoire prévus pour la nouvelle électronique d'ECAL qui vient d'être développée.