Etude des variants rares chez des centenaires pour le développement de nouvelles stratégies ciblant les maladies du vieillissement (Projet AGENOMICS)
Auteur / Autrice : | Assia Benkouider |
Direction : | Jean-François Deleuze |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Génétique |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2023 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Structure et dynamique des systèmes vivants (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre National de Recherche en Génomique Humaine - DRF/JACOB |
Référent : Université d'Évry Val d'Essonne |
Mots clés
Résumé
Les maladies du vieillissement et du grand âge chez l'Homme sont très nombreuses et variées dans leurs formes et leurs évolutions et posent un problème majeur de santé publique. Il serait ainsi souhaitable de pouvoir les anticiper, les prévenir, et si possible les guérir. Les individus sont très inégaux face à ces maladies, et cela est lié à la fois à leur exposition, à l'environnement mais aussi à leur patrimoine génétique. Les centenaires constituent un contre-exemple frappant avec une espérance de vie en bonne santé beaucoup plus longue. Ce sujet de thèse vise à exploiter à l'aide des tous les outils bioinformatiques disponibles la cohorte CHRONOS incluant 1071 centenaires pour étudier les variants rares et trouver de nouvelles pistes biologiques pour la prévention et le traitement des maladies du grand âge. Pour effectuer cette étude, le doctorant aura accès à des données de séquençage génome-entier sur la totalité de la cohorte CHRONOS et pourra utiliser pour les analyses différentes cohortes en population générale (Constances, E3N/E4N, Milieu Intérieur, UKBiobank) mais aussi avec des cohortes de patients français atteints de maladies du vieillissement et du grand âge (Alzheimer, Parkinson, cancer, ). La thèse peut alors se scinder en 3 parties principales. La première partie sera une étape de prétraitement et de contrôle qualité des différents jeux de données afin de permettre l'étude conjointe des variants rares. En effet, ceux-ci ont été produits à des moments différents dans des laboratoires différents ce qui implique des technologies et des pipelines différents nécessitant ainsi une uniformisation. La seconde partie consistera en l'étude des variations de fréquences rares en lien avec la longévité et la résistance aux maladies par séquençage génome-entier. Ce type d'analyse peut s'effectuer à différents niveaux - des variants, des gènes (méthodes d'agrégation de variants), des pathways et du génome entier. Enfin, dans la dernière partie de la thèse, les résultats pourront être exploités dans la construction d'un score de risque polygénique (PRS) associé à la longévité et constitué uniquement de variants rares agrégés par gène. Il conviendra alors d'évaluer si ce score génétique est véritablement prédictif de la longévité sur une cohorte indépendante.