Mesure du Hamiltonien d'un ordinateur quantique et applications pour la simulation quantique
Auteur / Autrice : | William Lam |
Direction : | Robert Whitney, Benoît Vermersch |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Physique de la Matière Condensée et du Rayonnement |
Date : | Inscription en doctorat le 02/10/2023 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale physique (Grenoble, Isère, France ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Physique et de Modélisation des Milieux Condensés |
Mots clés
Résumé
Nous espérons que les ordinateurs quantiques seront capables à long terme de résoudre des problèmes pratiques à l'aide d'algorithmes quantiques. Dans le modèle du circuit quantique, les algorithmes quantiques fonctionnent à l'aide de portes quantiques agissant généralement sur un ou deux qubits seulement. La réalisation d'algorithmes quantiques tolérants aux fautes est cependant un défi technologique de taille pour la science quantique. Le but de ce projet est d'étudier la possibilité d'utiliser plus directement les ordinateurs quantiques (imparfaits) existants. Nous considérerons une situation où de nombreux qubits interagissent simultanément par le biais d'un hamiltonien (au lieu de portes quantiques). Ce scénario est pertinent pour la simulation quantique de systèmes quantiques hors équilibre. Nous allons en particulier tirer parti des possibilités de mesure uniques offertes par les ordinateurs quantiques pour caractériser ce système par le biais de mesures du Hamiltonien et de l'intrication quantique. Le projet de doctorat se compose de deux parties : La première partie concerne la mesure du Hamiltonien d'un ordinateur quantique à qubits supraconducteurs. Nous développerons et mettrons en uvre expérimentalement un protocole du mesure de ce Hamiltonien. La deuxième partie consiste à étudier théoriquement et expérimentalement la croissance de l'intrication. Afin d'accéder aux entropies d'intrication, nous utiliserons (et améliorerons) la boîte à outils de mesures aléatoires qui a été en partie développée au LPMMC. Le projet combine la théorie de l'information quantique et les aspects expérimentaux des technologies quantiques.