Thèse en cours

Détection, histoire évolutive et relations structure - fonction des gènes orphelins chez les bioagresseurs des plantes.

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Auteur / Autrice : Ercan Seckin
Direction : Etienne Danchin
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Biologie des Interactions et Ecologie
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2023
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences de la vie et de la santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Sophia Agrobiotech (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes)
Equipe de recherche : Genomics & Adaptive Molecular Evolution

Mots clés

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Résumé

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L'analyse comparative de génomes a révélé que dans différentes espèces, 20-30% des gènes n'avaient pas d'homologues identifiables dans le reste du vivant. Ainsi, ces gènes sont dits “orphelins”. Le peu de génomes disponibles pouvait expliquer le manque d'homologues trouvés dans les bases de données il y a quelques années. Aujourd'hui, avec l'explosion du nombre de génomes assemblés et annotés disponibles, cet argument ne tient plus. D'un point de vue évolutif, il est donc important de comprendre l'origine et le devenir des gènes orphelins dans les génomes. En effet, ceux-ci semblent avoir fortement contribué à la formidable diversité de gènes, de protéines, de structures et de fonctions présente aujourd'hui et dérivée du dernier ancêtre commun universel au jeu de gènes initial probablement réduit. Deux principales hypothèses non mutuellement exclusives ont été avancées pour expliquer l'existence de gènes orphelins: (i) de fortes divergence à partir d'un gène pré-existant empêchant d'identifier des relations d'homologie et (ii) l'émergence de gènes de novo à partir de régions initialement non géniques dans les génomes. Ces hypothèses sur l'origine des gènes orphelins n'ont pour le moment que peu été testées à l'échelle d'un génome complet et jamais à ce jour sur des espèces d'intérêt agronomique. Au-delà de l'intérêt purement évolutif, la contribution des gènes orphelins aux fonctions biologiques des organismes reste peu connue. En effet, la plupart des informations disponibles proviennent de l'étude fonctionnelle de gènes qui se sont a posteriori révélés orphelins et non issus de recherches systématiques de ce type de gènes. Ces études ont cependant déjà souligné que les protéines orphelines peuvent jouer des fonctions primordiales dans la biologie des espèces.