Le principe de dignité de la personne humaine en droit comparé franco-espagnol.
Auteur / Autrice : | Théo Jurat-pentiadou |
Direction : | Olivier Lecucq, Gerardo García-álvarez |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit Public |
Date : | Inscription en doctorat le 30/08/2023 |
Etablissement(s) : | Pau en cotutelle avec Université de Saragosse (UNIZAR) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences sociales et humanités (Pau, Pyrénées Atlantiques) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d'études ibériques et ibéro-américaines (Pau ; 1973-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Centrée sur l'analyse comparée des ordres juridiques, l'étude s'attachera à comprendre les raisons qui ont conduit les deux États (France et Espagne) à consacrer de façon si différente le principe de dignité de la personne humaine. En effet, pour des motifs historiques, politiques et philosophiques, le principe de dignité n'a pas atteint un degré de protection constitutionnelle équivalent dans les deux pays. Considéré comme un principe matriciel dont découle l'ensemble des droits fondamentaux en Espagne, le statut juridique du principe de dignité constitue une sorte de clé de compréhension de la sortie du franquisme et du travail mémoriel réalisés lors de la Transition démocratique. A contrario, la France, pour différents facteurs, n'a pas consacré ce principe dans sa Constitution. Il faudra attendre une jurisprudence audacieuse du Conseil constitutionnel pour que la dignité de la personne humaine soit reconnue constitutionnellement et puisse être le support d'autres droits. Deux mouvements juridiques divergents pour un même principe vecteur de droits fondamentaux. Finalement, l'approche comparatiste permettra de comprendre les convergences et les divergences des deux systèmes (avec des éclairages étrangers) afin de comprendre les choix et les potentielles évolutions entourant ce principe.