Impact des évènements extrêmes sur les transferts de matière et le fonctionnement des écosystèmes à l'embouchure du Rhône : crues, tempêtes et vagues de chaleur
Auteur / Autrice : | Ocea Van loenen |
Direction : | Christophe Rabouille |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Géosciences |
Date : | Inscription en doctorat le 04/07/2023 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'environnement d'Île-de-France (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement - DRF |
Equipe de recherche : Océans et interfaces (OCEANIS) | |
référent : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines |
Mots clés
Résumé
La Mer Méditerranée est une des régions les plus vulnérables au changement climatique (MedECC, 2020). En plus du réchauffement global attendu, les modèles climatiques prévoient une augmentation de la fréquence et de l'intensité des tempêtes, des crues/inondations et des vagues de chaleur. Ces évènements intenses ont un impact très important sur le milieu marin (écosystème et environnement) et plus spécialement dans les zones côtières et les deltas des fleuves, à l'interface entre le continent et la mer ouverte. Dans le cadre du grand projet national RiOMar, cette thèse a pour objectif d'étudier les transferts de matière solide et dissoute (organique, inorganique, polluants) à l'embouchure du Rhône depuis le fleuve jusqu'à la zone marine et leur influence sur le fonctionnement des écosystèmes (production planctonique, recyclage bactérien, séquestration par sédimentation, source de matière par resuspension) à partir d'observation in situ passées et futures. Les mesures seront réalisées par (1) les stations instrumentées du réseau national d'observations (surface et fond) permettant d'acquérir des séries temporelles à haute fréquence (station Mesurho), (2) des drones sous-marins, (3) des campagnes de mesures depuis des navires océanographiques. L'acquisition de séries temporelles de paramètres biogéochimiques (O2, pH, fluorimétrie, sels nutritifs) et sédimentologiques de l'environnement permettra d'appréhender les processus contraignant leur variabilité spatiale et temporelle pendant et après les évènements extrêmes et de pouvoir ainsi quantifier leur effet sur l'environnement, à la fois dans l'eau et dans les sédiments.