Thèse en cours

LES JARDINS D'ALGER DE L'EPOQUE OTTOMANE (XVIè - XIXè siècle), HISTOIRE, PAYSAGE ET PATRIMOINE

FR  |  
EN

Accès à la thèse

AttentionLa soutenance a eu lieu le 16/12/2024. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Farid Hireche
Direction : Anna Caiozzo
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Histoire
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 16/12/2024
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : Humanités et Langues - H&L
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : POLEN - Pouvoirs, Lettres, Norme
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Anna Caiozzo, Frédéric Alexandre, Mariane Cohen, Frédéric Hitzel, Najet Aroua, Philippe Tanchoux
Rapporteur / Rapporteuse : Frédéric Hitzel, Najet Aroua

Résumé

FR  |  
EN

Les jardins historiques d'Algérie de l'époque ottomane (XVI - XIX siècles) ont subi de nombreuses amputations. De nombreux jardins ont tout simplement disparu, voire subi des transformations irrémédiables. L'urbanisation des campagnes dans lesquelles ils s'épanouissaient a rendu leur lecture difficile, d'un point de vue purement paysager. Lorsque ces propriétés sont du ressort du domaine publique, se pose l'épineuse question de la patrimonialisation de cet héritage culturel, qui peine à former un centre d'intérêt partagé, une identité commune, malgré les réglementations patrimoniales mises en place par les autorités politiques successives. D'un point de vue urbanistique, les villes sont en constante évolution. Les jardins aujourd'hui insérés dans un tissu dense sont amenés à évoluer du fait même du métabolisme urbain. Se pose alors la question de la place des jardins historiques ottomans dans la planification urbaine ? Quels modes d'appropriation sont à l'œuvre par leurs nouveaux propriétaires privés ou publics ? Comment rendre accessible ces jardins historiques au grand public ? Quelles stratégies doctrinales entériner pour la valorisation culturelle de ces jardins historiques ? Quel rôle peuvent-ils jouer dans la fabrique de la ville durable et écologique convoitée ? Quelle connectivité consentir afin de relier ces jardins les uns aux autres à l'échelle de la ville en perpétuelle extension ? Quelle approche territoriale et paysagère employer pour les intégrer aux trames verte et bleue existantes ? Quelle place attribuer aux éléments hydrauliques disséminés dans le tissu urbain dense et aux paysages culturels liés à l'eau encore en place ? C'est à ce type de questionnement et certainement d'autres qui viendront par la suite que cette thèse de doctorat en Patrimoine tentera d'approfondir et solutionner.