Prise en charge de la douleur après un passage aux urgences, et suspicion d'une addiction aux opioïdes
Auteur / Autrice : | Florentine Tandzi tonleu |
Direction : | Michel Galinski, Sylviane Lafont |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Santé publique Option Epidémiologie |
Date : | Inscription en doctorat le 05/09/2022 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Talence, Gironde ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Bordeaux Population Health Research Center |
Equipe de recherche : E9 - Assessing Health in Digitalising real-world setting : pharmacoepi and beyond_AHeaD |
Résumé
Intitulé du projet de thèse : Prise en charge de la douleur après un passage aux urgences, et suspicion d'une addiction aux opioïdes. Problème : Dépendance induite par l'utilisation des opioïdes dans le cadre de la prise en charge médicamenteuse de la douleur. Objet de la recherche : La recherche porte sur l'évaluation de la prise en charge de la douleur après un passage aux urgences et le risque de dépendance secondaire à l'utilisation des opioïdes. Originalité : Etude longitudinale multicentrique menée dans des services d'urgences hospitalières Objectifs principaux Décrire la prescription des antalgiques, particulièrement des opioïdes, au cours des 12 mois qui suivent un passage aux urgences selon que les patients ont été dépistés douloureux chronique ou non. Identifier des patients à risque de consommation au long cours d'antalgiques et pour lesquels une addiction aux opioïdes est suspectée (douleur chronique, facteurs sociodémographiques, motif de consultation, (stress et émotions évalués aux urgences). Décrire l'ensemble du parcours de prise en charge de la douleur dans une sous-population de patients, 6 mois avant le passage aux urgences, au cours du séjour aux urgences, et 12 mois après leur passage aux urgences, en fonction de la douleur chronique, de facteurs sociodémographiques, du motif de consultation, et des ressentis évalués aux urgences Hypothèses Certains patients pourraient avoir une prescription d'antalgiques qui n'est pas adaptée à l'intensité de la douleur déclarée à 4 mois et à 12 mois. Les ressentis (stress et émotions) développés lors d'un passage aux urgences augmenteraient le risque de douleur chronique ou seraient des signes de personnalités plus vulnérables à la douleur chronique (thèse en cours). Ces ressentis pourraient aussi favoriser une possible addiction aux opioïdes. Certaines caractéristiques sociodémographiques et motifs de consultation seraient des facteurs favorisant une possible addiction aux opioïdes. Méthode Population : environ 3000 patients inclus dans l'essai clinique SOFTER IV Base de données : données recueillies à l'inclusion et au cours des suivis à 4 et 12 mois, et données d'assurance maladie pour le suivi des prescriptions des antidouleurs et des consommations médicales. Constitution de trois groupes de patients selon leur statut vis-à-vis de la douleur chronique : 1) les patients déjà douloureux chroniques avant leur passage aux urgences (douloureux chroniques prévalents) ; 2) les patients qui vont développer une douleur chronique après leur passage aux urgences (douloureux chronique incidents) ; et 3) des patients non douloureux chronique. Le motif de consultation sera finement exploré dans les trois groupes, et notamment l'accident de la circulation routière.