L'autopathographie des femmes artistes : enjeux esthétiques et politiques de la représentation des corps malades à partir des années 1970
Auteur / Autrice : | Léna Lévy |
Direction : | Elvan Zabunyan |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Arts |
Date : | Inscription en doctorat le 16/10/2020 |
Etablissement(s) : | Paris%201 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l'art (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....) |
Résumé
Ce projet de thèse se propose d'étudier les enjeux de la représentation des corps malades féminins en histoire en l’art, en regard du contexte socio-politique occidental de la fin du XXe s., soit au croisement des Feminist Movements et des Health Movements. Les œuvres de Jo Spence, Hollis Sigler, Hannah WiLke, Nancy Fried ou encore Anna Halprin et Yvonne Rainer s’inscrivent dans une perspective féministe au sens où leurs corps remettent en cause les modèles esthétiques et historiques conditionnant l’histoire des représentations : elles font partie d’une histoire collective de la revendication d’une visibilité moins stéréotypée du féminin, travaillant le monstrueux, l’anormal, l’informe, l’obscène. En parallèle des mouvements féministes, des mouvements de santé et des questionnements sociologiques sur la place de la maladie et de la mort dans les sociétés occidentales, le travail autopathographiques des artistes femmes interrogent la place visuelle et politique des corps extrêmes, se transformant rapidement dans un espace liminal entre la vie et la mort.