Blaise Cendrars correspondant de guerre (1937-1945)
Auteur / Autrice : | Francesca Celi |
Direction : | Jean-Baptiste Legavre |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Inscription en doctorat le 04/05/2023 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Panthéon-Assas |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences économiques et gestion, sciences de l'information et de la communication (Paris) |
Résumé
Trois axes se dégagent à partir d’une première lecture de ces documents qui n’ont jamais été étudiés : I.Je n’écris pas l’histoire (1937-8) II.L’histoire écrite sur la guerre (1939-1940) III. Cendrars sans guerre (1941-1945) Il serait intéressant dans un premier temps de revenir sur les reportages écrits par Blaise Cendrars - et jamais parus - pour la revue Gringoire permettant ainsi une première analyse des pratiques journalistiques du reporter à ce moment crucial de l’histoire espagnole et européenne. Une histoire racontée par d’autres reporters de son époque comme Ernest Hemingway. La grande histoire vue à travers l’histoire du quotidien d’hommes et de femmes qui ont participé à leur manière à l’effort de la guerre. Or, si Cendrars ne relate pas véritablement les grands moments de la guerre civile, entre ses lignes défilent ceux qui ont contribué aux combats. C’est seulement en 1939 que l’ancien caporal de la première guerre mondiale, reformé, « embrasse » sa plume pour devenir correspondant de guerre pour la part de l’armée anglaise. Son écriture de presse se précise alors dans les quelques reportages qu’il envoie aux différents journaux en France et à l’étranger. Il est aisé de voir la signature de Blaise Cendrars paraître dans Paris-Soir comme dans le Petit Marseillais, La Petite Gironde, Le Républicain Orléanais, Le Mémorial de Saint-Etienne, La Dépêche de Brest ou encore La Vigie Marocaine et la Dépêche algérienne. Des reportages repris par les différents journaux et qui rendent compte du quotidien des français qui participent à leur manière à cet engagement de guerre qui envahit les villes et les villages.