Thèse en cours

Validation des modèles et maîtrise de l'erreur des workflows de simulation

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Auteur / Autrice : Di Jiang
Direction : Francisco Chinesta
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences pour l'ingénieur spécialité Mathématiques appliquées
Date : Inscription en doctorat le 01/03/2023
Etablissement(s) : Paris, HESAM
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences des métiers de l'ingénieur
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Pimm - Laboratoire Procédés et ingénierie en mécanique et matériaux
établissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure d'arts et métiers (1780-....)

Résumé

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Le processus de conception en avant-projet puis en projet s'appuie de plus en plus sur la simulation numérique. De ce fait les modèles de simulation sont de plus en plus utilisés par des non spécialistes, dans des relations de type client – fournisseur : un spécialiste d'un métier et de la simulation numérique met au point un modèle qui sera ensuite utilisé par un acteur d'un projet pour concevoir. Dans ce cadre les modèles sont utilisés dans des workflows, des chaînes de calcul intégrant plusieurs modèles. Les modèles utilisés pour prendre des décisions sont soit des modèles 3D de type éléments finis, quand on dispose d'un dessin (une CAO), soit des modèles 0D basés sur une simplification maîtrisée de la physique. Le sujet de cette thèse concerne les modèles 0D. Dans ces modèles le temps a été supprimé, on modélise par exemple les variations de consommation et des polluants conséquences des variations de réglages d'un moteur. En revanche l'utilisateur du modèle réintroduit le temps quand il simule un trajet du véhicule représentatif de l'usage d'un client. La thèse proposée vise à maîtriser l'erreur d'un workflow de calcul sur un ensemble de cycles clients. Le modèle 0D n'est qu'une représentation simplifiée de la physique, il inclut une part d'erreur. Le travail du métier est de maîtriser cette erreur. Cependant, quelle que soit l'amplitude de l'erreur, on peut parfois constater une propagation / amplification. Ce phénomène est dû aux propriétés mathématiques de l'opérateur solution des équations résolues par le modèle 0D. On parle d'opérateur contractant quand l'erreur est amortie au cours du temps. Le modèle 0D a un temps de calcul faible (quelques secondes en général), mais son utilisation sur un cycle client nécessite des milliers d'évaluations. L'évaluation d'une Définition Technique sur l'ensemble des cycles clients peut nécessiter plus d'un mois de calcul malgré l'emploi d'une machine multiprocesseurs. Pour respecter les délais des projets on accélère le workflow avec une méthode de réduction de modèle (dit aussi surrogate model). On introduit de cette façon une nouvelle source de propagation d'erreur.