Théories maxwelliennes généralisées structure théorique et tests expérimentaux
Auteur / Autrice : | Abedennour Dib |
Direction : | Alessandro Spallicci |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Inscription en doctorat le 01/03/2023 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | Energie, Matériaux, Sciences de la Terre et de l'Univers - EMSTU |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LPC2E - Laboratoire de Physique et Chimie de l'Environnement et de l'Espace |
Mots clés
Résumé
Les observations astrophysiques sont principalement basées sur des signaux électromagnétiques, lus avec la théorie de Maxwell, linéaires et sans masse photonique, se rapprochant éventuellement d'une théorie plus large, telle que la gravité newtonienne pour la relativité générale. Nous examinons les Théories Maxwelliennes Généralisées (GMT) qui induisent A) des modifications des lois de Maxwell B) une biréfringence pour laquelle l'indice de réfraction dépend de la polarisation de la lumière et de la direction de propagation C) un décalage de la fréquence d'émission des magnétars D) une dispersion de la lumière pour laquelle la vitesse de groupe diffère de c par un facteur proportionnel à l'inverse du carré de la fréquence, impactant les signaux des pulsars, les sursauts radio rapides (FRBs), l'astronomie multi-messagers et les estimations de la masse des gravitons E) un décalage de fréquence dans le vide, dû à l'échange d'énergie entre le photon et les champs de fond, entraînant la réinterprétation de l'expansion de l'univers et de l'énergie sombre. Les GMT sont massives (de Broglie-Proca, Bopp, Podolski, Stueckelberg et autres) ou non linéaires (Born-Infeld, von Heisenberg-Euler et autres). En physique des particules moderne, le modèle standard (SM), qui respecte la symétrie Lorentz-Poincaré, n'explique pas les oscillations et les masses des neutrinos, le déséquilibre matière-antimatière et l'univers sombre. Pour le SM, le photon est la seule particule libre et sans masse. Les théories d'extension du SM basées sur la brisure de symétrie (théories SME) conduisent à une masse effective, invariante de jauge, mais anisotrope du photon. Le doctorant devra 1. compléter l'identification des modifications des lois de Maxwell dans le cadre du SM déjà entamé par la collaboration (par exemple, la loi d'Ampère pour les données des satellites Cluster et MMS). 2. compléter l'identification de la variation de fréquence Δf/f par mètre dans le cadre de GMT, due à l'échange d'énergie entre le photon et le champ électromagnétique de fond (par exemple, expériences d'interférométrie en laboratoire ou dans l'espace comme LISA). 3. pour les théories non linéaires, hors SME, analyser l'existence d'une masse effective. 4. trouver des solutions de l'équation d'onde de Broglie-Proca (type Klein-Gordon) avec un terme source singulier, décrivant un décalage de fréquence même en l'absence d'un champ de fond. 5. étudier les interactions non linéaires (dédoublement, fusion, photon-photon) avec des photons massifs.