Thèse en cours

Imagerie sismique 3D de la zone sismogénique du nord de l'Équateur, région-source du tremblement de terre de Pedernales (M7.8) en 2016

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Auteur / Autrice : Arnaud Delsuc
Direction : Mireille LaigleAndreas Rietbrock
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Doctorat sciences de la planete et de l'univers
Date : Inscription en doctorat le 01/02/2023
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur en cotutelle avec Karlsruhe Institute of Technology
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences fondamentales et appliquées
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Géoazur (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes)

Résumé

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Les séismes de subduction sont les séismes les plus puissants sur Terre. L'amélioration de nos connaissances sur le comportement de rupture de ces grandes failles de chevauchement reste l'un des grands défis des sciences de la Terre. Au cours des dernières décennies, une multitude de comportements de rupture et de modes de glissement différents ont été mis à jour, allant des grands tremblements de terre (glissement sismique) aux événements de glissement lent, en passant par le glissement asismique, l'afterslip et les trémors non volcaniques, entre autres. Des études menées au Japon, au Costa Rica et en Nouvelle-Zélande sur la base de campagnes à la mer et de forages IODP ont révélé que les fluides, la lithologie et la structure jouent un rôle majeur dans les modes de glissement des failles peu profondes. En avril 2016, un séisme de magnitude 7,8 s'est produit sous la marge équatorienne, au large de Pedernales, tuant des centaines de personnes et endommageant de nombreuses infrastructures. Il s'est produit le long de la marge nord équatorienne qui a connu un méga-séisme de Mw 8,8 en 1906, le 7e plus grand séisme mondial jamais enregistré et qui a provoqué un tsunami dévastateur. Par ailleurs, dans la même zone, le réseau sismologique/géodésique équatorien a enregistré un comportement de glissements asismiques, tel que des événements de glissement lent et des glissements post-sismiques. L'avant-arc relativement étroit et la fosse peu profonde de la marge équatorienne en font un laboratoire naturel exceptionnel pour étudier les processus sismiques. Vous travaillerez sur des données de sismique réfraction acquises dans le cadre du projet HIPER en 2022 à bord du N/O L'Atalante de la Flotte océanographique française. Nous avons collecté environ 12 000 tirs sur 40 sismomètres de fond de mer et 100 stations sismiques à terre. Vous développerez des images 2D et 3D des interfaces de la zone de subduction, tout en ayant accès à vingt ans de données acquises sur la marge équatorienne par notre groupe. Vous ferez partie d'une collaboration internationale entièrement financée pour étudier et préciser le rôle des fluides sur le comportement de glissement à travers le projet ANR FLUID2SLIP (2022-2026). Les principales tâches et responsabilités seront : - Mener des activités de recherche liées à l'imagerie sismique des fluides dans les zones de subduction. - Appliquer les techniques d'apprentissage automatique développées au KIT pour sélectionner les arrivées et faire tourner le logiciel de tomographie 3D. - Construire un modèle 3D des propriétés sismiques sur la base du jeu de données HIPER - Rédiger des articles scientifiques pour publication dans des revues à comité de lecture - Participer à des activités d'enseignement en laboratoire - Faire des présentations lors de conférences internationales Nous offrons : - Une opportunité de développer une carrière scientifique en sismologie/imagerie sismique. - Un environnement de recherche et de formation de classe mondiale - Un environnement de travail multiculturel et stimulant - la participation à un projet de recherche géophysique international de grande envergure.