Vers la réalisation de pixels rouges basés sur des micro-domaines de nitrure d'éléments III
Auteur / Autrice : | Elias Semlali |
Direction : | Agnes Trassoudaine, Yamina Andre |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Milieux denses et matériaux |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | Université Clermont Auvergne (2021-...) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Fondamentales |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Pascal |
Equipe de recherche : PHOTON - Photonique, Ondes, Nanomatériaux |
Mots clés
Résumé
Les sources de lumière sur support flexible sont présentes dans de nombreuses applications. La technologie dominante est basée sur les diodes électroluminescentes organiques (OLEDs). Ces dernières présentent des points faibles : luminance relativement basse et sensibilité au vieillissement. Comparativement, les LEDs à base de matériaux inorganiques (tels que les semiconducteurs III-V) sont plus brillantes et plus stables sur le long terme. En particulier, une filière qui permettrait la fabrication de micro-écrans (microdisplays) souples à partir de LEDs bleues, vertes et rouges en nitrures d'éléments III- alliages (In)Ga(Al)N- serait particulièrement attractive. Le projet de thèse vise à développer la brique de base la plus critique d'une telle filière : la réalisation d'une LED rouge à base de couches d'InGaN transférables sur substrat souple. Plusieurs défis sont à relever : - afin d'émettre dans le rouge, la concentration d'In des couches actives d'InGaN doit être assez élevée sans que cela ne génère un excès de défauts structuraux dans ces couches; - la structure active doit pouvoir être séparée de son substrat d'origine avec un procédé simple et peu coûteux. L'approche mise en oeuvre repose sur la croissance cristalline de microdomaines d'alliages III-N sur une surface structurée par lithographie électronique. La croissance initiale est faite sélectivement, soit dans les ouvertures d'un masque de SiNx déposé sur un « template » de GaN, soit sur des motifs de graphène déposé sur SiO2. Dans les deux cas, la surface de départ sera donc constituée de zones cristallines, d'un diamètre de quelques dizaines de nanomètres, entourées d'un matériau diélectrique. On utilise au mieux les caractéristiques de deux techniques de croissance cristalline, l'épitaxie en phase vapeur aux hydrures (HVPE) à l'Institut Pascal et l'épitaxie par jets moléculaires (MBE) au C2N, pour enchaîner les étapes suivantes : - l'extension latérale du germe de III-N jusqu'à l'obtention de domaines micrométriques, de taille comparable à celle d'une LED pour micro-displays ; - l'utilisation de ces micro-domaines comme micro-substrats pour la croissance d'une structure planaire à puits quantiques d'InGaN émettant dans le rouge. Ainsi, chacun de ces domaines pourra constituer un pixel rouge de micro-display.