Fractionnement à l'équilibre et cinétique des isotopes du soufre dans les magmas
Auteur / Autrice : | Shashank Prabha mohan |
Direction : | Etienne Medard, Estelle F. Rose-Koga, Kenneth T. Koga |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Structure et évolution de la terre et des autres planètes |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2021 |
Etablissement(s) : | Université Clermont Auvergne (2021-...) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences fondamentales (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Magmas et Volcans |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le soufre a quatre isotopes stables 32S, 33S, 34S, et 36S, le 32S étant le plus abondant et représentant 95% du total. En général, les réactions chimiques à hautes températures ne discriminent pas les isotopes les uns des autres; toutes les phases, à l'équilibre, contenant du soufre, ont la même composition isotopique à hautes températures, en théorie. En revanche, les réactions à basses températures peuvent discriminer les isotopes. Les fractionnements des ces quatre isotopes doivent suivre la loi de fractionnement de masses, qui dit que l'importance du fractionnement isotopique est strictement dépendant de la différence de masse entre les isotopes. Cependant, des fractionnements de ces quatre isotopes sont observés parmi les matériaux dérivés d'éruptions volcaniques et sont généralement attribués au fractionnement lors du dégazage volcanique. Bien que le mécanisme exact de ce fractionnement ne soit pas bien compris, il peut y avoir plusieurs explications possibles. Ce sujet de thèse vise à quantifier le fractionnement à l'équilibre et cinétique des isotopes du soufre dans des environnements géodynamiques variés, par une approche expérimentale à hautes températures et hautes pressions. Parce qu'il y a peu de paramètres cinétiques déterminés en laboratoire, la majorité des interprétations actuelles des isotopes du soufre excluent les processus cinétiques. Ce projet est conçu pour combler ce manque. En plus d'un niveau Master en Sciences de la Terre, les qualifications suivantes seraient un plus pour mener à bien ce projet : être familié avec les théories thermodynamiques et cinétiques, être à l'aise dans la programmation informatique en utilisant des programmes tels que MATLAB, Python, R ou d'autres programmes similaires, une expérience et/ou un enthousiasme pour travailler dans un labo de pétrologie expérimentale (un labo ou on cuit et presse des poudres de roches).