La peinture murale en contexte au Proche Orient ancien de la fin du troisième millénaire avant J.-C. à la fin de l'empire assyrien (610 av. J-C.)
Auteur / Autrice : | Charles Piver |
Direction : | Catherine Breniquet coury |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Histoire et archéologie des mondes anciens et médiévaux, de l'art : Histoire de l'art avec ou sans archéologie |
Date : | Inscription en doctorat le 23/11/2017 |
Etablissement(s) : | Université Clermont Auvergne (2021-...) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Lettres, Langues, Sciences humaines et Sociales |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'Histoire - Espaces et Cultures |
Mots clés
Résumé
Au Proche-Orient ancien, l'usage de la peinture murale destiné à décorer les palais, temples et, dans une moindre mesure, les espaces domestiques est bien attesté. Malheureusement, ces peintures ont le plus souvent été retrouvées à l'état de fragments épars n'offrant qu'une vue partielle de cet art pourtant largement répandu. Les études menée jusqu'à présent ont généralement porté sur l'iconographie permettant ainsi de souligner les emprunts et les influences entre le Proche-Orient ancien, l'Égypte et le monde égéen, mais délaissant le rapport entre la peinture murale et l'espace dans laquelle elle se trouvait. L'objet de cette recherche est d'apporter un nouveau regard en insistant sur le contexte de réalisation et de découverte de ces peintures (contextes historique, géographique, spatial et archéologique). La remise en contexte spatial des peintures murales - art immobile dépendant de l'architecture - doit permettre d'aborder les stratégies de mise en scène du décor dans un espace. Cette démarche devenue courante pour l'étude des bas-reliefs néo-assyriens est encore balbutiante pour les peintures murales. Notre travail, mené à l'échelle du Proche-Orient ancien de la fin du IIIe millénaire à la fin de l'empire néo-assyrien (610 av. J.-C.), doit permettre de fournir une typologie des espaces peints, de la répartition des décors et des thèmes représentés sur les peintures. Une attention particulière est portée sur les ruines du Grand Palais Royal de Mari (XXIe-XVIIIe siècle, Syrie) qui fait office d'étude de cas approfondie. Des archives inédites de la Mission archéologique de Mari offrent l'opportunité de proposer de nouvelles restitutions des peintures murales grâce à l'étude approfondie du contexte de découverte.