Preuve et protection sociale
Auteur / Autrice : | Amélie Granet |
Direction : | Gwennhael Francois, Morane Keim-bagot |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | Université Clermont Auvergne (2021-...) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Economiques, Juridiques, Politiques et de Gestion |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Michel de l'Hospital (Clermont-Ferrand) |
Mots clés
Résumé
Les règles de preuve sont omniprésentes au sein du droit de la protection sociale. Malgré cet aspect il n'existe pas de théorie générale du droit de la preuve en cette matière. Les règles de preuve sont disséminées dans des domaines très distincts, tels que la législation sur les risques professionnels, en matière de cotisations sociales ou encore dans les différents contentieux de ce droit. Chaque domaine dispose de spécificités qui leurs sont propres, notamment en matière de preuve. C'est par exemple le cas de la législation sur les risques professionnels où les règles de preuve sont articulées autour de plusieurs présomptions visant à alléger le fardeau probatoire de l'assuré. Au-delà de ces particularismes rendant hétérogènes les règles de preuve, le droit de la protection sociale comporte plusieurs interrogations non résolues. C'est notamment le cas du doute en matière de cotisations sociales. En définitive, entre diversité des règles, forte mobilisation des présomptions, règles dérogatoires au droit commun et interrogations non résolues, l'étude des règles de preuve en droit de la protection sociale mérite une étude approfondie afin d'ériger une théorie générale du droit de la preuve en cette matière.