Thèse en cours

Essais sur la compétitivité et les performances a l'exportation des économies africaines

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Auteur / Autrice : Sano Da piedade
Direction : Patrick Plane
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences Economiques
Date : Inscription en doctorat le 30/11/2018
Etablissement(s) : Université Clermont Auvergne (2021-...)
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Economiques, Juridiques, Politiques et de Gestion
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'Etudes et de Recherches sur le Développement International

Résumé

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Intemporellement présente au cœur des débats, la notion de compétitivité est évoquée à longueur de journée dans les médias. Pour une grande majorité d'économistes, elle est l'une des conditions du développement économique ; elle est ainsi mise en avant pour expliquer les différences de performances commerciales entre pays au point de devenir une "obsession dangereuse" selon Krugman (1994). La compétitivité est devenue une priorité pour les pays en développement, ainsi que pour les pays développés. Cette importance a conduit les organisations internationales (bilatérales et multilatérales), les organisations publiques et privées, à construire des indicateurs de compétitivité. L'abondance des indicateurs de compétitivité encourage le développement d'une nouvelle approche analytique. Cette thèse s'inscrit dans cette démarche et vise à contribuer au débat sur la compétitivité, les performances de diversification des exportations et l'intégration des économies africaines dans l'économie mondiale en s'appuyant sur les travaux novateurs de l'Observatoire de la Compétitivité Durable (OCD) de la Ferdi. Pourquoi l'Afrique ? Le continent ne représente que 2% du commerce international et sa croissance est fortement dépendante de l'exportation de produits de base. La croissance économique africaine n'est ni résistante aux chocs extérieurs, ni structurellement forte et capable de faire converger le PIB par habitant avec celui des pays riches. Selon les statistiques récentes du Fonds monétaire international (FMI), le rythme de la croissance économique en Afrique s'est affaibli, passant d'une moyenne de 6% au cours de la dernière décennie à 3,5% en 2015 et probablement 1,5% sur 2016. Pour Sayeh (2016), le continent devra redoubler d'efforts pour accélérer la diversification de ses productions et exportations. Les conclusions optimistes de Cadot et al (2016) montrent qu'un nouveau paradigme de développement est possible. Outre la diversification des exportations, l'Afrique pourrait-elle s'engager dans " une voie de développement non conventionnelle " ? Cette thèse s'engage dans l'exploration de ces voies.