Formation de nouvelles particules en atmosphère marine
Auteur / Autrice : | Guillaume Chamba |
Direction : | Karine Sellegri |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Physique et chimie de l'atmosphère |
Date : | Inscription en doctorat le 04/10/2021 |
Etablissement(s) : | Université Clermont Auvergne (2021-...) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Fondamentales |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Météorologie Physique |
Mots clés
Résumé
Les aérosols sont omniprésents dans l'atmosphère. Ils sont importants d'un point de vue climatique car ils interfèrent avec le rayonnement solaire et terrestre, et interviennent dans la formation des nuages. En atmosphère marine, les particules peuvent être émises en tant qu'embruns marins ou provenir de la formation de nouvelles particules nanométrique à partir de précurseurs gazeux émis par les océans. Sur la base de résultats de campagnes océanographiques récentes, menées en Méditerranée et dans le Pacifique Sud, il a été montré que les micro-organismes vivants dans les océans sont essentiels dans la modulation des flux et des propriétés de ces particules marines, tout particulièrement sur leurs propriétés de noyaux de condensation de nuages. L'enjeu de cette thèse est d'identifier les précurseurs chimiques des nanoparticules, mais aussi de comprendre les mécanismes de nucléation de ces composés amenant à la formation d'aérosol. L'objectif étant d'intégrer les espèces chimiques et les processus de nucléations dans le modèle de chimie du laboratoire. Cette thèse s'appuie sur des campagnes de mesures, incluant des expériences embarquées avec des outils de spectrométrie de masse avancée, dans l'Océan Pacifique Sud et l'Océan Austral. Il s'agit d'une thèse multidisciplinaire associée aux domaines des sciences de l'atmosphère et de la biogéochimie marine.