Thèse en cours

Impacts de la diversification végétale intra- et interspécifique sur le couplage des cycles du carbone et de l'azote et les services écosystémiques associés à ce couplage dans une perspective d'agroécologie
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Auteur / Autrice : Thomas Becu
Direction : Sébastien Fontaine
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences et technologies de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2022
Etablissement(s) : Université Clermont Auvergne (2021-...)
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences de la Vie, Santé, Agronomie, Environnement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : UREP - Unité Mixte de Recherche sur l'Ecosystème Prairial

Résumé

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Le projet MOBIDIV, centré sur le blé, propose d'étudier un gradient de diversification dans les agroécosystèmes (mélanges variétaux, association blé – légumineuse partenaire, association blé – couvert plurispécifique) et d'évaluer les effets de la diversification sur le contrôle des maladies, ravageurs et adventices, ainsi que sur un ensemble de services (et potentiels disservices) écosystémiques rendus par les agroécosystèmes (et pas uniquement le service de production). La présente thèse s'attache à étudier les systèmes les plus diversifiés du projet, allant jusqu'à des systèmes combinant mélanges variétaux de blé et couverts plurispécifiques d'espèces pérennes (i.e. diversité intra- et inter-spécifique) et à évaluer les effets de cette diversification (via des interactions plantes-plantes et plantes-microorganismes du sol au niveau de la rhizosphère) sur la réalisation du cycle biogéochimique de l'azote (N) dans le sol, le couplage avec le cycle biogéochimique du carbone (C) et sur les services (et potentiels disservices) associés. L'hypothèse à tester est que ces nouveaux systèmes de culture, associant blé et couverts plurispécifiques d'espèces pérennes (c'est-à-dire des « agro-prairies »), en incluant des espèces prairiales qui entretiennent dans leur rhizosphère des activités microbiennes contribuant à la régulation des cycles biogéochimiques dans les sols, permettent de réduire l'utilisation d'intrants (pesticides, mais aussi fertilisants) tout en garantissant un service de production satisfaisant et la fourniture de services écosystémiques liés au fonctionnement du sol (e.g. la rétention en N, la fertilité du sol, etc.), et sans s'accompagner d'une augmentation des disservices écosystémiques liés au fonctionnement du sol (e.g. émissions d'oxyde nitreux, N2O, par les sols).