Evaluer le concept de justice énergétique et sa relation avec certains droits fondamentaux.
Auteur / Autrice : | Chioma Basil |
Direction : | Raphaël Heffron |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit Public |
Date : | Inscription en doctorat le 02/03/2023 |
Etablissement(s) : | Pau |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Sociales et Humanités |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Transitions Énergétiques et Environnementales |
Mots clés
Résumé
La recherche doctorale concentra sur l'évaluation du concept de justice énergétique et de sa relation avec certains droits fondamentaux liés à l'énergie (accessibilité/accès à l'énergie, protection des consommateurs et droit à l'énergie), les droits environnementaux et les services de santé. Le système énergétique mondial a malheureusement réussi à endommager l'environnement et les moyens de subsistance des communautés locales et autochtones, provoquant un taux amplifié de risques sanitaires environnementaux pour ceux qui bénéficient à peine de l'augmentation et de l'industrialisation de la production d'énergie. Plusieurs projets énergétiques ont été et sont liés à de graves violations des droits de l'homme, notamment l'acquisition forcée de terres, les déplacements forcés, la marginalisation, l'exclusion et la répression gouvernementale dans les pays en développement. La justice énergétique joue un rôle essentiel dans le renversement des préoccupations en matière de droits de l'homme dans le secteur de l'énergie en garantissant une transition énergétique mondiale qui soit équitable, durable, qui promeuve l'intégrité environnementale et qui vise à l'éradication de la pauvreté, à la réalisation des droits de l'homme de milliards de personnes et à la réalisation des objectifs de l'Accord de Paris. Par conséquent, cette thèse examine la justice énergétique en tant que question de droits de l'homme afin de déclencher un changement dans la pauvreté et les inégalités à l'aide de la justice procédurale, de la justice de reconnaissance et de la justice réparatrice. Intégrer les questions relatives aux droits de l'homme dans le cycle de vie des activités énergétiques à tous les niveaux, pour un impact global. Adopter une vision globale de la justice énergétique et des droits fondamentaux au Nigeria, au Canada, au Brésil et en France, en mettant l'accent sur les effets néfastes des activités énergétiques sur la vie et les moyens de subsistance des communautés locales et des communautés d'accueil. L'objectif est de déterminer la nouvelle relation entre la société, le gouvernement et les entreprises, c'est-à-dire le nouveau contrat social. Ce projet de doctorat vise à analyser les corpus juridiques existants (traités internationaux, lois nationales) et les nouvelles législations et institutions qui ont été introduites depuis l'établissement de l'accord international de l'ONU de 2015 sur la COP21 à Paris. Il y parviendra en appliquant les méthodologies doctrinales, comparatives, socio-juridiques et d'études de cas pour mettre l'accent sur l'implication de toutes les parties prenantes dans la production de connaissances et la prise de décision sur la meilleure atténuation et la responsabilité de l'impact des activités énergétiques.