Boites non-locales et Complexité de communication

Nonlocal Boxes and Communication Complexity

• Auteur / Autrice : Pierre Botteron
• Direction : Clement Pellegrini, Ion Nechita
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Mathematiques
• Date : Inscription en doctorat le 31/08/2022
• Etablissement(s) : Université de Toulouse (2023-....)
• Ecole(s) doctorale(s) : Mathématiques, Informatique, Télécommunications de Toulouse
• Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : UMR 5219 Institut de Mathématiques de Toulouse

Mots clés

Mots clés libres

Boîtes non-locales

Complexité de Communication

Théorie de l'Information Quantique

Nonlocal boxes

Communication Complexity

Quantum Information Theory

Résumé

Depuis la découverte théorique puis expérimentale de l'intrication au milieu du 20e siècle, la théorie de l'information quantique connait un essor fulgurant. En effet, l'intrication est une relation puissante liant certaines particules dans la Nature, et elle est à la base d'algorithmes quantiques puissants, innovants et prometteurs. Il est alors naturel de se demander s'il existe dans la Nature des éléments plus puissants que ces intrications prédites par la mécanique quantique. C'est la raison pour laquelle depuis environ 30 ans la communauté scientifique cherche des critères mathématiques absurdes pour montrer que des objets « au-delà-du-quantiques » semblent improbables dans la Nature. En particulier, dans cette thèse, nous étudions la notion de Complexité de Communication.

Since the theoretical and experimental discoveries entanglement in the mid 20th century, quantum information theory is tremendously blossoming. Indeed, entanglement is a powerful relation linking some particles in Nature, and it is at the foundation of key quantum algorithms that are both innovative and promising. It is natural to wonder if there exists in Nature elements that are more powerful than this quantum entanglement. This is the reason why for about 30 years the scientific community researches mathematical criteria that would prove that ''post-quantum'' elements seem unlikely to exist in Nature. In particular, in this thesis, we study the notion of Communication Complexity.