Pollution de sols - Techniques innovantes pour le traitement de phases flottantes : étude du milieu, estimation du point de bascule, test pilote

Soil pollution - Innovative techniques for the treatment of floating phases: study of the environment, estimation of the tipping point, pilot test

• Auteur / Autrice : Radjiv Bewi
• Direction : Olivier Atteia, Antonio Rodriguez de castro
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Géochimie et écotoxicologie
• Date : Inscription en doctorat le 28/02/2023
• Etablissement(s) : Bordeaux
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et Environnements
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux
• Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : PROMESS

Mots clés

Mots clés libres

Pollution

Phase flottante

Traitement

Techniques innovantes

Milieu poreux

Pollution

Floating phase

Remediation

Innovative techniques

Porous media

Résumé

La dépollution des nappes polluées par les LNAPLs (Light non-aqueous phase liquid) est un sujet d'intérêt général ; nécessaire à la restauration des milieux, à la mobilisation et à la bonne gestion des volumes d'eaux souterraines disponibles. Il existe de très nombreuses techniques de traitement qui ont été appliquées aux phases flottantes de NAPL. La méthodologie classique consiste à réaliser du pompage/ écrémage de la phase flottante puis de traiter le résiduel. L'efficacité du pompage/écrémage dépend de la mobilité du NAPL, liée aux caractéristiques conjointes du sol et du NAPL (perméabilité à l'huile, saturations résiduelles, paramètres de van Genuchten, etc.) qui sont mal connues et mal appréhendées. Cette mobilité est par ailleurs modifiée par les variations de piézométrie de la nappe. De plus, ces propriétés sont fortement hétérogènes. Et le plus souvent, la phase de pompage du LNAPL est longue et ne donne pas les résultats escomptés, et avec quelques centimètres de flottant, le risque résiduel sur le site reste équivalent à celui du début. Dans quels cas et dans quelles conditions mettre en place un pompage écrémage ou une autre technique ? A quel moment changer de technique et à quel prix ? Afin de répondre à ces questions, l'étude des différents milieux géologiques et hydrogéologiques est entreprise dans le cadre de la thèse et des approches complémentaires sont proposées afin de progresser sur l'efficacité du traitement des LNAPLs.

The remediation of groundwater polluted by LNAPLs (Light non-aqueous phase liquid) is a subject of general interest; it is necessary for the restoration of the environment and for the mobilization and good management of the available groundwater volumes. There are many treatment techniques that have been applied to floating phases of NAPL. The classical methodology consists in pumping/skimming the floating phase and then treating the residual. The efficiency of the pumping/skimming depends on the mobility of the NAPL, linked to the joint characteristics of the soil and the NAPL (oil permeability, residual saturations, van Genuchten parameters, etc.) which are poorly known and poorly understood. This mobility is also modified by variations in the piezometry of the water table. Moreover, these properties are highly heterogeneous. And most of the time, the LNAPL pumping phase is long and does not give the expected results, and with a few centimeters of float, the residual risk on the site remains equivalent to the one at the beginning. In what cases and under what conditions should skimming or another technique be used? When should the technique be changed and at what cost? In order to answer these questions, the study of the different geological and hydrogeological environments is undertaken within the framework of the thesis and complementary approaches are proposed in order to progress on the effectiveness of the treatment of LNAPLs.