Thèse en cours

Essais sur la finance verte
FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Jacques Aganze bisimwa
Direction : Laetitia LepetitLuc Matabaro borauzima
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Inscription en doctorat le 04/01/2023
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : Gouvernance des Institutions et des Organisations
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Analyse et de Prospective Economiques

Résumé

FR  |  
EN

Ce projet de recherche vise à explorer les services financiers durables en Afrique en identifiant les défis de l'intermédiation financière verte pour des clients plus résilients. Il prévoit d'appliquer des méthodes qualitatives et quantitatives, en collectant des données primaires et secondaires auprès de sources pertinentes. En examinant si des services financiers verts, résilients et inclusifs peuvent être fournis simultanément dans le contexte unique de l'Afrique, nous analyserons la relation entre les banques et les IMF dans la fourniture de services financiers durables et leurs impacts sur la réduction de la pauvreté et la croissance économique. En outre, nous avons l'intention d'explorer un mécanisme financier basé sur la technologie grâce auquel les banques et les institutions de microfinance peuvent canaliser des fonds vers des activités respectueuses de l'environnement sans compromettre leurs objectifs économiques et sociaux respectivement. Nous développerons des modèles qui tiennent compte de la durabilité dans les décisions de prêt pour la croissance économique. Nous avons l'intention d'appliquer des modèles de données de panel pour comparer la performance des prêts traditionnels et verts (à la fois dans les banques et les IMF) dans la réduction de la pauvreté sur la base de preuves provenant d'Afrique. Nous émettons l'hypothèse que : (a) les prêts verts seraient plus performants que les prêts traditionnels dans leur rôle de réduction de la pauvreté en Afrique et contribueraient de manière très significative et positive à la croissance économique ; (b) les institutions financières ont la volonté et l'intention de passer au vert en offrant des produits et services financiers verts pour réduire la vulnérabilité des clients et s'assurer contre tout risque environnemental sur leurs prêts, mais le niveau de préparation des banques est plus élevé que celui des IMF en raison de l'accès à la technologie ; (c) Grâce à la technologie, il est possible d'établir un mécanisme financier par lequel les institutions financières peuvent canaliser des fonds vers des activités respectueuses de l'environnement, sans compromettre leurs objectifs. Les conclusions et les résultats de ce projet de recherche seront utiles aux investisseurs privés, aux décideurs politiques, aux régulateurs, aux universitaires et aux praticiens actifs dans le secteur financier.