Modèle de brèche dynamique réaliste pour les ruptures de tuyauteries à haute énergie
Auteur / Autrice : | Amalio Coron |
Direction : | Philippe Lafon, Claude Stolz |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Mécanique des solides et des structures |
Date : | Inscription en doctorat le 01/02/2023 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences mécaniques et énergétiques, matériaux et géosciences (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IMSIA - Institut des Sciences de la Mécanique et Applications Industrielles |
Equipe de recherche : Dynamique des structures et des fluides et acoustique | |
Référent : Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay |
Mots clés
Résumé
La rupture de tuyauteries à haute énergie, notamment celles du circuit primaire des centrales nucléaires à eau pressurisée, est un des scénarios hypothétiques d'accidents de sûreté constamment étudiés à EDF pour démontrer la sûreté de ses installations de production. Le scénario d'APRP (Accident de Perte de Réfrigérant Primaire) qui suppose une brèche dans le circuit primaire se caractérise en premier lieu par la génération d'une onde de dépressurisation dans le circuit. Cette onde peut ainsi se propager jusqu'aux composants internes à la cuve du réacteur et engendrer des chargements mécaniques sur ces éléments pouvant potentiellement mettre en jeu leur intégrité. L'estimation réaliste de ces chargements par le calcul nécessite des modélisations adaptées et robustes, associées à des hypothèses suffisamment « enveloppes » pour fournir des résultats conservatifs par rapport à la tenue mécanique des structures et à l'intégrité globale de l'installation. Dans le cas de l'APRP et plus généralement dans le cas des ruptures de tuyauteries à haute énergie, les comportements de la structure, du fluide, et plus particulièrement leur interaction ne sont pas bien connus durant les phases d'initiation et d'ouverture de la brèche. C'est pourquoi des hypothèses « enveloppes » ont été introduites pour rester conservatif vis-à-vis des chargements mécaniques induits. Dans les scénarios accidentels de sûreté, la rupture est ainsi supposée circonférentielle et totale et on définit a priori le temps d'ouverture et l'aire de la brèche conduisant au concept de brèches dites « conventionnelles ». Ce modèle de brèche est ainsi utilisé dans les outils de calcul dédiés à ces problématiques tel que le code de Dynamique Rapide EUROPLEXUS, permettant la représentation des circuits de tuyauteries complexes et la conduite des études industrielles de sureté.