L'apport des ressources humaines à la haute fiabilité : le cas de la Gendarmerie Nationale française

• Auteur / Autrice : Gil Rocheteau
• Direction : Véronique Chanut
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Sciences de gestion
• Date : Inscription en doctorat le 08/12/2022
• Etablissement(s) : Université Paris-Panthéon-Assas
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences économiques et gestion, sciences de l'information et de la communication (Paris)

Résumé

La théorie des organisations à haute fiabilité (ou HRO pour High Reliability Organizations, acronyme communément usité) a été conçue dans les années 1980 à partir de l’étude de systèmes complexes pour lesquels le groupe de Berkeley (Todd LA PORTE, Karlene ROBERTS et Gene ROCHLIN) a cherché à comprendre ce qui leur permettait de fonctionner sans incident majeur pendant de longues périodes. A de rares exceptions près, elle s’est développée avec des recherches portant sur les aspects opérationnels ou leur fonctionnement en temps de crise. Peu de recherches concernent les ressources humaines et leur participation à la haute fiabilité. De même, la plupart des études ont jusqu’ici concerné des structures isolées, et non des systèmes dans leur ensemble. Notre ambition est d’étudier la possibilité pour ces organisations de fonctionner avec un couplage entre la fonction opérationnelle et la fonction ressources humaines d’une part, et d’analyser les apports des ressources humaines à la haute fiabilité d’autre part. Le terrain de recherches envisagé est la Gendarmerie Nationale française. Cette institution répond en effet aux critères définissant les organisations à haute fiabilité et présente plusieurs intérêts spécifiques, outre le fait qu’elle n’a à notre connaissance jamais fait l’objet de recherches dans ce domaine.