Modification du tropisme de la glycoprotéine du virus de la stomatite vésiculaire : ciblage de récepteurs d'intérêt.
Auteur / Autrice : | Isoline Duquénois |
Direction : | Yves Gaudin, Aurélie Albertini |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Structure et Dynamique des Systèmes Vivants |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : I2BC - Institut de Biologie Intégrative de la Cellule |
Référent : Faculté des sciences d'Orsay | |
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Life Sciences and Health (2020-....) |
Mots clés
Résumé
Le virus de la stomatite vésiculaire (VSV) est un virus oncolytique ; il est capable d'infecter les cellules tumorales et de les détruire. Il offre de nouveaux espoirs dans la lutte contre le cancer. Néanmoins, les virus oncolytiques restent des agents infectieux et sont donc susceptibles d'induire de graves pathologies. Le tropisme de VSV dépend de sa glycoprotéine (G) qui reconnait les membres de la famille des récepteurs du LDL présent à la surface de nombreux types cellulaires. G est aussi très utilisée en thérapie génique pour transduire des cellules d'intérêt thérapeutique. Le développement à façon de virus ou vecteurs ciblant exclusivement les cellules tumorales constituerait donc une avancée importante dans le domaine des thérapies anticancéreuses Ce projet de thèse vise à établir la preuve de concept que ceci est possible pour le virus de la stomatite vésiculaire (VSV). Des résidus de G dont la mutation rend la protéine incapable de se lier à la cellule hôte ont été identifiés. Nous allons construire des G modifiées qui ne sont plus capables de reconnaître leurs récepteurs naturels et dans lesquelles nous aurons inséré un domaine de type nanobody reconnaissant spécifiquement un antigène tumoral. La première cible utilisée sera la protéine HER2 (marqueur du cancer du sein) présent à la surface des cellules tumorales. Les chimères G-nanobody seront testées dans différents systèmes (tests de fusion, constructions de pseudotypes, transport à la membrane et liaison à la nouvelle cible). Nous espérons ainsi obtenir des virus dont la G cible une lignée tumorale précise.