S'enguillotiner au XIXe siècle : quand la guillotine échafaude les fictions (1820-1912)
Auteur / Autrice : | Clarisse Treiber |
Direction : | Fabienne Bercegol, Pierre Glaudes |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Langues et littératures françaises |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Toulouse (2023-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Arts, Lettres, Langues, Philosophie et Communication (ALLPH@) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : PLH - Patrimoine, Littérature, Histoire (EA 4601) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le néologisme « s’enguillotiner » – que l’on reprend en hommage à l’ouvrage de Patrick Wald Lasowski, Les Échafauds du romanesque – permet de mettre en valeur l’engouement des écrivains du XIXe siècle pour la Grande Veuve. De son inauguration le 25 avril 1792 à son abolition par le Parlement le 30 septembre 1981, elle a fait couler autant d’encre que de sang, imprégnant les fictions romanesques et irriguant le travail des historiens. Nous voulons comprendre comment la guillotine, au coeur de nombreux romans historiques et objet synecdotique de la Terreur, échappe aussi au cadre terroriste pour s’intégrer au coeur de fictions fantastiques ou érotiques, témoignant alors d’un goût pour le sang propre au Romantisme et au Décadentisme. Mais cet objet de mort apparaît encore central pour tout discours interrogeant la légitimité de la peine de mort. L’éloquence à la tribune, les faits divers et les débats contemporains dialoguent ainsi avec le genre romanesque.