Calibration de modèles de systèmes complexes pour la construction du jumeau numérique du véhicule autonome
Auteur / Autrice : | Clara Carlier |
Direction : | Matthieu Lerasle |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Mathématiques appliquées |
Date : | Soutenance en 2024 |
Etablissement(s) : | Institut polytechnique de Paris |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de mathématiques Hadamard |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CREST - Centre de recherche en économie et statistique |
Equipe de recherche : Pôle de Statistique | |
Jury : | Président / Présidente : Nicolas Chopin |
Examinateurs / Examinatrices : Matthieu Lerasle, Pierre Pudlo, Nicolas Bousquet, Christine Keribin, Pierre Gaillard | |
Rapporteur / Rapporteuse : Pierre Pudlo, Nicolas Bousquet |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La validation des véhicules autonomes et des aides à la conduite ne peut plus reposer exclusivement sur des essais réels, en raison de la diversité des cas d'usage, des systèmes impliqués et des niveaux de fiabilité requis. La simulation numérique émerge comme une solution prometteuse pour compléter ces tests. Toutefois, pour que la simulation soit utilisable dans un cadre de certification, il est crucial de démontrer sa fiabilité et d'établir une corrélation suffisante avec les résultats obtenus sur piste. Cette thèse se concentre sur les problèmes dits inverses : à partir d'observations réelles du système, il faut déduire les paramètres d'entrée qui ont généré ces observations. L'objectif est d'identifier les paramètres qui permettront aux simulations de reproduire au mieux les observations réelles lors des essais. Cette étape de calibration de modèle, ou inférence des paramètres, requiert généralement de nombreuses simulations, ce qui impose des coûts computationnels importants. Pour surmonter cette contrainte, cette thèse propose l'élaboration d'un modèle de substitution qui imite le comportement de la simulation originale tout en réduisant significativement les coûts computationnels. Ce modèle revient à résoudre ce que l'on appelle le problème direct, qui consiste à prédire les résultats de sortie pour des entrées spécifiques. L'objectif global de cette thèse est de développer diverses méthodologies statistiques pour adresser ces deux problèmes, direct et inverse. Il est particulièrement crucial de concevoir des approches qui s'ajustent automatiquement à chaque contexte, afin de faciliter la généralisation de ces méthodes à un large éventail de situations.