Thèse en cours

LE PRINCIPE DE TRANSPARENCE A TRAVERS LE DROIT D'ACCES AUX DOCUMENTS ADMINISTRATIFS : ETUDE COMPAREE ENTRE LA FRANCE ET LE KOWEIT

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Sulaiman Alsanan
Direction : Mathias Amilhat
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit
Date : Inscription en doctorat le 16/12/2022
Etablissement(s) : Toulouse 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit et Science Politique
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : IEJUC - Institut des Etudes Juridiques de l'Urbanisme, de la Construction et de l'Environnement

Résumé

FR  |  
EN

Depuis la création de l'État du Koweït le 19 juin 1961, l'administration est considérée comme une maison sombre dans laquelle l'administré ne se sent pas pleinement en confiance. Après un demi-siècle et après une lutte pour renforcer la transparence dans ses divers aspects dans le monde et au Koweït en particulier, au niveau international et local. La loi sur le droit d'accès aux documents administratifs, promulguée par voie législative par le vice-émir de l'État du Koweït le 6 septembre 2020, vient enfin consacrer la démocratie administrative d'une part et lutter contre l'opacité d'autre part. Au-delà de savoir quel est le degré de compatibilité entre la religion et la démocratie, il serait une question de nous arrêter sur le niveau d'ancrage du principe de transparence dans les démocraties "de façade". Car, il est évident que la transparence est le produit de l'avènement des démocraties modernes dont l'exercice effectif suppose un droit de savoir réel et protégé par des instances qui œuvrent dans le cadre de l'Etat de droit. La question centrale de l'étude envisagée est comment concilier entre le droit à l'information qui favorise la transparence, et le droit de l'administration de ne pas divulguer son secret sous prétendre par l'intérêt public ? Ainsi précisé, la finalité ultime de ce travail a pour ambition de répondre à la question de savoir si le principe de transparence à travers le droit d'accès aux documents administratifs aura des chances de consécration réelle au Koweït en nous inspirant de l'expérience française et en privilégiant la méthode comparative tout au long de ce travail, par exemple le juge administratif français s'est montré particulièrement innovant en matière de cette liberté d'accès, qu'en serait-il du juge national koweitien? En plus, nous mettrons en évidence la valeur juridique de droit à l'information. Pour ce faire, il serait nécessaire de repérer les anomalies susceptibles d'entraver le processus de transparence au Koweït et de tirer les leçons de l'expérience française pour éviter les éventuels dérapages. Enfin, l'approche pour traiter le sujet a été politico-juridique, juridique puisque il s'agit d'une analyse des textes juridiques et leur application par le juge administratif. Ensuite, politique dans le sens où la décision de lever le secret sur les actes de l'exécutif n'est pas étrangère à la volonté de répondre à un besoin de transparence et de recouvrir une certaine confiance dans les gouvernants.