L'image photographique et sa disparition. Matérialiser l'oubli.
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Auteur / Autrice : | Léa Thouin |
Direction : | Judith Delfiner |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Inscription en doctorat le 13/12/2022 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Histoire des arts et des représentations (Nanterre) |
Mots clés
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Mots clés libres
Résumé
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La présente thèse s'intéresse à la photographie comme art de l'oubli. Le médium photographique est synonyme de disparition à deux reprises. Si la boîte noire capture un réel déjà perdu, l'objet photographique lui-même est voué à disparaître. Les négatifs deviennent transparents, les tirages s'altèrent et les fichiers numériques sont perdus ou obsolètes. La photographie fixe le réel mais pour combien de temps ? Certains artistes se confrontent à cette question de la mémoire et anticipent cette disparition en altérant leur objet photographique. Ils expérimentent avec le médium photographique et marquent leurs images des stigmates du temps, affirmant ainsi que la photographie ne peut pas contrer l'oubli.