Ouverture et clôture de l’interaction (orale et écrite) en coréen. De la prise en compte et de l’analyse des éléments linguistiques et extralinguistiques à leurs exploitation en recherche appliquée.
Auteur / Autrice : | Lucie Paillet |
Direction : | Giovanni Agresti, Vincenza D'urso |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences du langage - linguistique |
Date : | Inscription en doctorat le 28/11/2022 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Montaigne-Humanités |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherches sur la langue basque et l'expression en langue basque |
Résumé
La thèse porte sur l’analyse de l’interaction en coréen dans les phases de l’ouverture et de la clôture, à l’oral comme à l’écrit. Du point de vue théorique, les principales disciplines convoquées sont la linguistique interactionnelle et la sociolinguistique. Le choix du terrain d’enquête est justifié par la nature de la langue-culture coréenne, marquée par de multiples formes de hiérarchisation des parties à l’interaction. Celle-ci traduit des codes, des rituels et des conventions sociales qui sont mobilisés pour aboutir à un équilibre conversationnel. L’analyse et la comparaison des discours oral et écrit en coréen nous permettront de mettre en évidence les enjeux différenciés de l’interaction mais également de rendre compte de l’impact des valeurs socio-culturelles (tel que Social Indexing) et identitaires sur la construction du discours en coréen. Analyser les postures interactionnelles des Coréens (à l’aune des variables classiques de la sociolinguistique : diatopique, diagénique, diagénérationnelle, diaphasique, diamésique, diastratique), verbales et non-verbales, devrait permettre de comprendre pleinement les enjeux relationnels et sociaux que ces comportements induisent sur la situation d’interaction. Par l’analyse de corpus oraux et écrits, et par le développement d’une analyse configurationnelle du discours, nous essaierons de faire ressortir les soubassements cachés du texte dans l’interaction (matrices relationnelles), autrement dit : les normes discursives en coréen. En matière d’applications didactiques, l’approfondissement des retombées possibles de ces analyses est tout aussi digne d’intérêt, d’autant plus que l’écosystème de la recherche et de la formation autour du coréen ne cesse de se développer en France.