IMPACTS ÉTHIQUES DE LA LOI RELATIVE AUX DROITS DES MALADES ET À LA FIN DE VIE SUR LA DÉCISION DE LIMITATION ET D'ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES DANS LE CADRE DE LA PROCÉDURE DES PRÉLÈVEMENTS D'ORGANES EN CATÉGORIE III DE MAASTRICHT
Auteur / Autrice : | Olivier Aroul |
Direction : | David Smadja |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences Politiques |
Date : | Inscription en doctorat le 01/11/2022 |
Etablissement(s) : | Université Gustave Eiffel |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2010-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire d'étude du Politique Hannah Arendt (Créteil) |
Mots clés
Résumé
Le projet de thèse concerne l'étude d'une controverse à la fois éthique et politique du débat relatif à la fin de vie et ses arguments en faveur du prélèvement d'organes sur donneurs vivants en examinant le rapport existant entre les lois relatives aux droits des malades et les décisions de limitation et d'arrêt des thérapeutiques actives dans le cadre de la procédure des prélèvements d'organes en catégorie III de Maastricht. Plus précisément, il s'agit, à travers une enquête empirique et sociologique d'étudier les conduites et les discours des acteurs. Il s'agit, entre autres, d'observer les rapports existant entre les médecins réanimateurs et les chirurgiens préleveurs et plus généralement de comprendre comment la décision d'arrêt de traitement est concrètement prise en examinant les aspects financiers de ce type de politique en contexte de rareté des greffons et de montée en puissance des contraintes budgétaires et gestionnaires. Ce faisant, il s'agit de rendre compte de la manière dont les acteurs de santé affrontent un paradoxe, celui de faire cesser la vie tout en maintenant pour conserver les organes.