Réfractions de La Princesse de Clèves dans le roman de la première moitié du XVIIIe siècle.
Auteur / Autrice : | Guy Dalais |
Direction : | Guilhem Armand |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Langue et littérature françaises |
Date : | Inscription en doctorat le 01/12/2022 |
Etablissement(s) : | La Réunion |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres et sciences humaines, Droit économie gestion, Sciences politiques |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Déplacements, Identités, Regards, Ecritures |
Mots clés
Résumé
La Princesse de Clèves représentant à lui seul le siècle classique et révolutionnant le genre romanesque, nous nous attèlerons à en démontrer les réfractions indéniables dans les uvres de la première moitié du XVIIIe siècle. Ce chef-d'uvre ayant déchainé les passions avant sa parution et jusqu'à nos jours et la critique s'y intéressant même aujourd'hui, il s'agira d'en démontrer l'influence sur le genre littéraire. Ainsi, notre corpus s'étalera de 1678 à 1761, année de publication de La Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau. Nous nous attèlerons alors à souligner en quoi La Princesse de Clèves a pu être posée en modèle ou en contre-modèle, influençant tant le roman que le théâtre. D'ailleurs, nous nous pencherons aussi sur la nouvelle réaliste mise à la mode par Madame de Lafayette ainsi que sur le conte de fées qui partage des caractéristiques avec le roman et dont les auteurs admirent Madame de Lafayette qui prend la plume dans un siècle où les femmes n'écrivent pas. En outre, cette étude mettra en lumière nombre d'auteurs à l'instar de Marie-Anne de Roumier Robert qui ont puisé leur inspiration de La Princesse de Clèves, reprenant des scènes clés du roman, créant des doubles des personnages de Lafayette ou allant jusqu'à la pasticher mais que l'histoire littéraire a toutefois oubliés.