Valorisation de composés issus des plantes médicinales traditionnelles du Niger : étude phytochimique de six espèces de la famille des Capparaceae et de leurs activités biologiques.
Auteur / Autrice : | Mansour Issoufou |
Direction : | Laurence Voutquenne-Nazabadioko |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Inscription en doctorat le 03/10/2022 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie, Chimie, Santé (Reims ; 2018-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Chimie Moléculaire de Reims (ICMR - UMR 7312 CNRS) (Reims, Marne, 2012-....) |
Mots clés
Résumé
La biodiversité regorge d'importants composés chimiques naturels utilisés par les êtres vivants, tout au long de leur évolution, comme moyens de prévention, de défense et de lutte contre les maladies endémiques ou non qui nuisent à leur santé. La flore Nigérienne est riche d'une large diversité, plus de 2 124 espèces recensées, dont certaines parties sont utilisées sous forme d'extraits par près de 80% de la population en médecine traditionnelle. Ces plantes médicinales contiennent des composés bioactifs utilisés pour soigner des maladies endémiques ou non, des infections et peuvent être toxiques. En effet, l'échec des traitements pharmaceutiques conventionnels, surtout dans le cas des maladies chroniques, la forte incidence des effets indésirables qui leur sont associés, le prix élevé des médicaments et l'insuffisance des infrastructures sanitaires dans les pays en voie de développement font qu'une large tranche dépend essentiellement de la médecine traditionnelle. C'est pourquoi une attention particulière doit être accordée à cette médecine. Dans le but de valoriser la richesse floristique du Niger, 6 espèces de la famille des Capparaceae, 2 espèces du genre Cadaba : Cadaba farinosa Forssk. et Cadaba glandulosa Forssk. ; 2 espèces du genre Maerua : Maerua crassifolia Forssk. et Maerua angolensis DC. et 2 espèces du genre Boscia : Boscia senegalensis Lam. et Boscia angustifolia A. Rich. ont été initialement choisies pour leur forte utilisation en médecine traditionnelle. Dans le but de valoriser la richesse floristique du Niger, des espèces utilisées en médecine traditionnelle dans le traitement du paludisme et des parasitoses intestinales, mais aussi pour leurs activités antioxydantes, antiinflammatoires, sont sélectionnées. Puis les composés présents dans les extraits seront isolés et identifiés, leur activité biologique mesurée afin de confirmer leurs usages ethnobotaniques, médicinales et vétérinaires. Les objectifs de cette thèse seront d'isoler et d'identifier, des extraits ou molécules purifiées susceptibles d'avoir des potentialités biologiques contre les maladies, de confirmer les usages ethnobotaniques, médicinales et vétérinaires des plantes choisies, de découvrir d'autres activités biologiques des composés issus de ces plantes en vue de contribuer au développement de la science en étudiant ces espèces végétales peu ou non étudiées, contenant des composés, qui seront rajouter à la chimiothèque, et aussi de valoriser la biomasse dans certains domaines tels que dans la cosmétique, l'agroalimentaire, le vétérinaire...etc.