Thèse en cours

Etude comparative des pratiques d'internationalisation inclusive dans l'enseignement supérieur en France et au Québec. Le cas des étudiants chinois en mobilité internationale

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Auteur / Autrice : Xiaoyu Xu
Direction : Régis Malet
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Science de l'éducation et de la formation
Date : Inscription en doctorat le 02/12/2022
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Talence, Gironde ; 2011-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire cultures, éducation, sociétés (Bordeaux ; 2007-...)
Equipe de recherche : ERCEP 3 - Equipe de recherche comparative en éducation, pluralisme, prévention et professions

Résumé

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Ces dernières années, tant au niveau national qu'au niveau des institutions éducatives, afin de relever les défis de la globalisation et de saisir de manière proactive les opportunités qu'elle apporte, des politiques d'internationalisation de l'éducation ont été introduites et de riches programmes d'échange et de coopération internationaux ont été conçus, promouvant ainsi activement les pratiques d'échange et de coopération interculturelles pour les étudiants. Dans le contexte de la globalisation, la circulation des populations en est une manifestation importante. La mobilité internationale des étudiants est également l'une des formes d'internationalisation de l'éducation. Les êtres humains sont des animaux sociaux, et dans un système socio-écologique, nous ne pouvons pas considérer les questions en dehors de leur contexte social. Il existe de nombreuses autres questions que nous devons prendre en compte lorsque nous essayons de comprendre le processus de construction de l'identité et d'adaptation des étudiants dans le cadre de la mobilité éducative internationale, telles que les problèmes linguistiques, le choc culturel, l'adaptation académique et culturelle, les difficultés économiques, l'exclusion et le sentiment d'isolement, etc. C'est pourquoi Cela renforce la nécessité pour les pays d'accueil de prendre des mesures pour faciliter l'intégration réciproque des deux parties, afin de promouvoir dans toute la mesure du possible l'expérience internationale comme base du développement professionnel et personnel des étudiants. Cette intégration devrait se concentrer non seulement sur les politiques au niveau national, l'accueil au niveau universitaire et la gestion de la diversité, mais aussi sur l'interaction pédagogique entre les enseignants et les étudiants, l'interaction entre les étudiants et la discussion sur l'internationalisation du curriculum lui-même. Cependant, sous la pression de la concurrence globale pour les talents, la Marque et la réputation dans les pays d'accueil, comment l'Etat et les universités devraient-ils répondre à l'objectif principal du développement durable dans l'éducation, en développant un enseignement supérieur plus inclusif, en attirant plus d'étudiants et en créant un avantage compétitif en termes de diversité, tout en améliorant la qualité de l'éducation, de l'enseignement et de la recherche ? Face à cette réalité éducative, quelles sont les différences entre la mobilité internationale des étudiants chinois en France et au Québec ? Quelles sont les différences dans les dispositifs d'accueil des étudiants en France et au Québec ? Comment reflètent-ils l'inclusion ? Quel impact ces dispositifs d'accueil ont-ils sur la construction et l'adaptation des identités des étudiants ? Nous ne comparerons pas seulement les différences entre la France et le Québec au niveau social et institutionnel concernant l'accueil des étudiants étrangers dans les enjeux, mais aussi sur le campus, dans la salle de classe, pour explorer les différences dans la diversité dynamique, l'inclusivité et même l'innovation de l'éducation qu'ils offrent. Notre sujet de recherche m'amène à étudier l'expérience de la mobilité internationale des étudiants chinois et les stratégies d'internationalisation comparées des universités françaises et québécoises.