Thèse en cours

Contribution des sources d'aérosols carbonés en Europe

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Auteur / Autrice : Mohamed Gherras
Direction : Valérie Gros
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Géosciences
Date : Inscription en doctorat le 21/11/2022
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences de l'environnement d'Île-de-France
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement - DRF
Equipe de recherche : Chimie Atmosphérique Expérimentale (CAE)
référent : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (1991-....)

Mots clés

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Résumé

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Les particules fines en suspension dans l'air ambiant (PM) constituent aujourd'hui un enjeu majeur de santé publique aussi bien qu'un facteur clé pour une meilleure compréhension des impacts environnementaux et climatiques liés aux activités humaines. Il apparait ainsi primordial de pouvoir déterminer leurs origines, permettant notamment d'établir des mesures de politiques publiques adéquates. En zone urbaine, les aérosols carbonés représentent une large fraction des PM, qu'ils soient émis directement dans l'atmosphère (e.g., chauffage résidentiel, transport routier, émissions industrielles) ou résultent de processus de formation secondaire à partir de précurseurs gazeux. Ces aérosols carbonés sont composés de carbone suie (générallement appelé carbone élémentaire ou black carbon, selon qu'il est mesuré à l'aide de méthodes thermiques ou optiques) et de matière organique, cette dernière composante pouvant représenter jusqu'à 80% de la phase particulaire atmosphérique. La présente thèse de doctorat vise tout d'abord à définir et tester différentes méthodologies de source apportionment du black carbon (BC), mesuré à partir d'aethalomètres multi-longueurs d'onde, et de la matière organique, mesurée à partir de spectromètres de masse pour aérosols (ACSM). Ces méthodologies font classiquement appel à des outils statistiques de type Positive Matrix Factorization (PMF), qui pourront être testées sur les différentes stations d'ACTRIS (infrastructure de recherche européenne). Il s'agira également d'explorer la pertinence de nouvelles méthodes (e.g., « machine learning ») ainsi que de combiner les résultats obtenus avec des simulations numériques à l'aide de modèle de chimie-transport, afin d'affiner la connaissance des sources et la compréhension des mécanismes de formation secondaire des aérosols carbonés à l'échelle européenne.