Des normes de parenté à l'autonomie des femmes : les relations entre apparentés et leurs conséquences dans la société matrilinéaire Khasi
Auteur / Autrice : | Loïa Lamarque |
Direction : | Michel Raymond |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | EERGP-Environnement, Territoires et Sociétés |
Date : | Inscription en doctorat le 31/08/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Biodiversité, Agriculture, Alimentation, Environnement, Terre, Eau |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ISEM - Institut des Sciences de l'Evolution -Montpellier |
Equipe de recherche : Anthropologie Evolutive |
Mots clés
Résumé
L'Inde est l'un des pays les plus atteints par le phénomène des «missing women»(Brooks, 2012), avec 63 millions de femmes «manquantes» en raison des avortements sélectifs et de meilleurs soins apportés aux garçons. Pourtant, une région fait figure d'exception à cette préférence pour les garçons; le Meghalaya dans lequel vivent les Khasi matrilinéaires. Le but de ce projet est de comprendre comment les comportements spécifiques des sociétés matrilinéaires (transmission des ressources aux femmes, cohabitation avec les apparentés matrilinéaires) influencent différents aspects de la vie des individus. Identifier l'effet des relations entre apparentés sur les individus permettra de comprendre l'origine de ce système de parenté, et notamment ses causes évolutionnaires. Nous contribuerons ainsi aux débats en anthropologie sur l'origine des systèmes matrilinéaires, ainsi qu'au rôle des apparentés sur l'(in)égalité de genre