L« effet d'atmosphère » : La dissolution de perspective dans les dess(e)ins transatlantiques de la vie chez Henry James
Auteur / Autrice : | Henry Carmines |
Direction : | Benoît Tadié |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes |
Date : | Inscription en doctorat le 24/11/2022 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherches Anglophones |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La catégorie ontologique de l'atmosphère a émergé au cours des dernières années comme une alternative potentielle aux catégories métaphysiques traditionnelles de substances, propriétés, et relations. Ma thèse se propose de démontrer la pertinence de ce mode d'appréhension du monde dans l'uvre littéraire de Henry James. J'interrogerai la capacité de l'art de fiction jamesien à déjouer l'emprise d'un mode d'être-au-monde qui fragmente l'expérience entre un intérieur et un extérieur. L'uvre de James, par l'attention qu'elle exige qu'on porte aux atmosphères enveloppantes qui conditionnent toute expérience a le potentiel de transformer nos modes de sentir et notre rapport à l'atmosphère planétaire dans laquelle nous vivons. Lire James de manière atmosphérique permettra peut-être un déplacement de l'attention qui pourrait ouvrir de nouvelles possibilités de lecture et d'expérience de « la vie elle-même », cette présence vacillante que James avait détectée dans sa propre lecture de l'uvre d'Ivan Tourgueniev.