Réglementation sur la protection des données du cerveau dans l'UE
Auteur / Autrice : | Olena Shpak |
Direction : | Fabien Terpan |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit Public |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2022 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences juridiques (Grenoble, Isère, France ; 2003-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études sur la sécurité internationale et les coopérations européennes (Grenoble, Isère, France ; 1995-....) |
Mots clés
Résumé
A l'heure actuelle, c'est donc la première fois dans l'histoire que nous faisons face à une possibilité réelle que les pensées humaines soient décodées ou manipulées à l'aide de la technologie. A ce égard, il convient de noter que le manque de réglementation gouvernementale peut conduire à la collecte incontrôlée et à la marchandisation des données cérébrales, ce qui peut mettre en danger les personnes vulnérables en ce qui concerne la confidentialité de leurs états cérébraux. Les données produites à partir d'enregistrements cérébraux sont différentes des noms et des adresses en ce sens qu'elles peuvent résulter du traitement d'une activité cérébrale largement involontaire, qu'elles peuvent être traitées et retraitées à des fins différentes et qu'elles sont très sensibles. Et il est impossible d'obtenir à chaque fois le consentement du consommateur. Le but de la présente thèse est l'évaluation de niveau actuel de protection des données sur le cerveau dans l'UE. Si l'UE offre un niveau adéquat de protection des données cérébrales, s'il faut chercher à améliorer la régulation.