L'impact de l'activité des éléments transposables sur la stabilité et l'organisation du génome au cours de la méiose
Auteur / Autrice : | Elena De la mata |
Direction : | Déborah Bourc'his |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire et développement |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Complexité du vivant (Paris ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Génétique et biologie du développement (Paris ; 2009-....) |
Equipe de recherche : Décisions épigénétiques et reproduction chez les mammifères | |
établissement opérateur d'inscription : Institut Curie (Paris ; 1978-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les éléments transposables sont des parasites génomiques qui peuvent se mobiliser dans le génome de l'hôte. Bien qu'ils puissent fournir des avantages évolutifs sur une longue période, ils peuvent provoquer une mutagenèse insertionnelle lorsqu'ils se mobilisent. Pour éviter tout dommage au génome, les organismes hôtes ont développé un ensemble de mécanismes pour empêcher les éléments transposables de se mobiliser. Un exemple d'un tel mécanisme est la méthylation de l'ADN. La répression adéquate des éléments transposables est particulièrement importante au cours du développement des cellules germinales, car tout dommage causé à ces cellules entraînerait la propagation des mutations à travers les générations et compromettrait l'aptitude de la progéniture. De plus, les étapes prénatales du développement des cellules germinales sont caractérisées par une reprogrammation majeure du paysage épigénétique visant à effacer les marques somatiques spécifiques et à établir les marques germinales spécifiques. Cela conduit à une ouverture transitoire de la chromatine, qui devient permissive. Pour éviter les dommages causés par la mobilisation d'éléments transposables, les mécanismes répressifs doivent être rétablis rapidement. Une étape critique du développement des cellules germinales est la méiose, le processus par lequel les cellules haploïdes sont produites à partir de leurs progéniteurs diploïdes. Il a été précédemment démontré dans notre laboratoire qu'une répression incorrecte des éléments transposables au stade des spermatogonies lors du développement des cellules germinales mâles, notamment la perte de la méthylation de l'ADN par des mutations dans les enzymes dédiées, conduit à un échec et à un arrêt de la méiose, suivi de l'élimination de ces cellules par apoptose. Le but de ce projet est de comprendre les mécanismes moléculaires et cellulaires spécifiques par lesquels la mobilisation d'éléments transposables pendant le stade des spermatogonies conduit notamment à l'échec de la méiose, qui se produit plusieurs jours après.