Thèse en cours

Mise au point d'un greffon de gencive en utilisant la bioimpression 3D
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Auteur / Autrice : Camille Dechelette
Direction : Adrien Naveau
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Biologie Cellulaire et Physiopathologie
Date : Inscription en doctorat le 01/11/2022
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Bioingénierie tissulaire

Mots clés

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Résumé

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L'objectif principal du projet PERIOPRINT est de fabriquer et de valider un modèle in vitro de tissu conjonctif gingival, imitant la structure et la composition originales, qui sera utilisé pour des greffes cliniques. L'hypothèse de recherche est que les outils de bioimpression 3D actuellement disponibles permettent de fabriquer une construction in vitro pour des greffes viables dans des conditions cliniques réalistes. En effet, la biofabrication additive offre les possibilités de concevoir la structure interne de la construction afin de faciliter l'intégration tissulaire, d'un contrôle spatial de la distribution des cellules (couche par couche), de produire un greffon anatomique à partir de l'imagerie du patient, d'obtenir des résultats reproductibles et rapides, et un jour d'une impression directement in vivo. L'obstacle scientifique majeur de ce projet est le risque d'hypoxie et de nécrose dans les grandes constructions transplantées car les diffusions d'oxygène et de nutriments vers les cellules internes sont limitées. En effet, la survie initiale dépend du développement rapide d'une irrigation sanguine adéquate après l'implantation. Les barrières techniques à lever sont la faisabilité de combiner en 3D la conception de canaux verticaux pour la diffusion dans la structure interne et des couches horizontales avec des réseaux prévascularisés, pour maintenir la survie des cellules après la transplantation in vivo. Les résultats attendus sont d'obtenir la preuve de concept d'une greffe viable de tissu conjonctif gingival in vivo, qui pourra être utilisée pour une approche clinique. Grâce à l'utilisation de la bio-impression 3D, qui améliore la viabilité des cellules, et une courte maturation de la greffe orale multicouche avant l'implantation, ce projet pourrait conduire à une alternative à la greffe autologue.