Thèse en cours

Le rôle de la réfutation d'Avicenne par Al-Shahrastānī dans le post-avicennisme.

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Auteur / Autrice : Eudes Guenois
Direction : Meryem Sebti
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Philosophie
Date : Inscription en doctorat le 01/09/2022
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale École transdisciplinaire Lettres/Sciences
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Jean PEPIN
établissement opérateur d'inscription : Ecole normale supérieure

Mots clés

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Résumé

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S'il peut paraître paradoxal que la théologie participe au développement de la philosophie, nous pouvons interroger ce lien dans le contexte islamique et notamment dans la période qui suit Avicenne (Afshéna 980- Hamadan 1037). En effet, après les attaques des théologiens comme Al-Ghazālī (Ṭus 1058-1111), la philosophie dans le monde musulman incarnée par Avicenne notamment, était considérée comme éteinte. C'est une période charnière dans l'histoire de la pensée car les théologiens musulmans ont pourtant permis une continuité de la philosophie. Certains chercheurs ont noté un phénomène d'engagement des théologiens vis-à-vis de la philosophie et de la pensée d'Avicenne surtout. Cette tendance pose donc la question de la réception avicennienne dans le milieu du kalam post-ghazalien et de l'établissement d'un post-avicennisme. Un des penseurs représentatifs de ce kalam post-ghazalien est Al-Shahrastānī (Shahrastāna 1086-1153). Nous étudierons ce mouvement à travers cet auteur et sous l'angle de sa réfutation d'Avicenne.