Thèse en cours

Caractérisation de nouveaux acteurs de la maintenance de la méthylation chez Arabidopsis thaliana

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Auteur / Autrice : Marion Larue
Direction : Mathias Lorieux
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : BIDAP-Biologie et Amélioration des plantes
Date : Inscription en doctorat le 03/10/2022
Etablissement(s) : Université de Montpellier (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale GAIA Biodiversité, agriculture, alimentation, environnement, terre, eau (Montpellier ; 2015-...)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : DIADE - Diversité, Adaptation et DEveloppement des plantes
Equipe de recherche : Anthropisation de DYNAmique de la DIVersité Génétiques des Plantes

Résumé

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La méthylation des cytosines est une marque épigénétique principalement détectée au niveau des séquences CG de la majorité des génomes eucaryotes où elle joue un rôle clé dans la stabilité des génomes et dans l'expression des gènes (1-4). Une fois mise en place par des enzymes de méthylation de novo, la méthylation CG (mCG) est présente de manière symétrique sur les 2 brins d'ADN. Après réplication de l'ADN, les brins parentaux méthylés et les brins filles (nouvellement synthéthisés) non méthylés créent une asymétrie de méthylation CG ou de l'ADN hémiméthylé. Chez les mammifères la restauration de la méthylation CG symétrique requiert 2 acteurs clés : l'ADN méthyl-transférase DNMT1 et son cofacteur UHRF1 (2). Au travers de plusieurs mécanismes finement régulés (5), ce tandem est spécifiquement recruté après réplication de l'ADN aux sites d'ADN hémiméthylés afin de rétablir la méthylation CG symétrique et donc de transmettre le patron de méthylation parental. Des homologues bien conservés de DNMT1 et UHRF1 appelés respectivement MET1 et VIM sont présents dans les génomes de plantes. Bien que des mutations dans les gènes MET1 ou VIM conduisent à une perte globale de la méthylation CG comme observé chez les mammifères (6-10), encore peu de données sont disponibles chez les plantes pour savoir si des mécanismes moléculaires comparables aux animaux ont été conservées au cours de l'évolution (2, 11). Les objectifs du projet sont d'utiliser la plante modèle Arabidopis thaliana pour 1/ décrire la dynamique de la maintenance de la méthylation CG après réplication de l'ADN par des approches microscopiques confocales et à super-résolution en s'appuyant sur des senseurs de méthylation (Ingouff et al., 2017) et d'hémiméthylation (non publiés) spécifiques des sites CG et des lignées rapporteurs des acteurs clés de la maintenance de la méthylation CG. 2/ identifier de nouveaux acteurs de la maintenance de la méthylation CG par des approches d'interactomique (double hybride, immunoprécipitation couplée à de la spectrométrie de masse) et caractériser leur rôle dans ce processus. A terme, ce projet apportera une meilleure compréhension des mécanismes impliqués dans la transmission de cette marque épigénétique chez les plantes et d'évaluer leurs similitudes avec ceux déjà décrits chez les mammifères.