De la contradiction à la complexité. Espaces protégés et stations de montagne dans l'arc alpin (France, Italie et Autriche) au défi de la conciliation spatiale
Auteur / Autrice : | Chloé Vial-Pailler |
Direction : | Lionel Laslaz |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | Chambéry |
Ecole(s) doctorale(s) : | Cultures Sociétés Territoires |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Environnements, Dynamiques et Territoires de la Montagne |
Equipe de recherche : Sociétés |
Mots clés
Résumé
Ce projet de thèse de doctorat en géographie propose d'analyser les interactions entre les stations de montagne et les espaces protégés de l'arc alpin. Aujourd'hui, 1710 stations de sports d'hiver existent à l'échelle de la chaîne, soit 38 % de celles du globe (Vanat, 2020). En parallèle, près de 1000 espaces protégés de plus de 100 ha sont recensés dans les Alpes, pour une superficie de 53 000 km², soit près de 28 % du périmètre de la Convention Alpine en 2020. Ces derniers revêtent une large pluralité de dispositifs de protection de l'environnement au sein des huit Etats de l'arc alpin. Des situations de proximité, de co‐présence, de contiguïté et de confrontation entre espaces protégés et stations de montagne, dans trois ou quatre de ces Etats, permettront de disposer d'une vision large, plurielle et comparative, permettant de nous interroger sur la cohabitation entre ce qui peut s'apparenter, de prime abord, à des « espaces contraires ». Il s'agira, entre autres, de faire ressortir les similitudes et les disparités qui existent entre stations et entre contextes nationaux. Cette thèse tente de creuser davantage les contextes sociaux, les jeux d'acteurs et de gouvernance ainsi que leurs implications spatiales pour conduire une réflexion innovante. Elle vise à démontrer les modalités nouvelles de construction des interactions sociales entre gestionnaires d'espaces protégés et exploitants de domaines skiables, dans un contexte davantage collaboratif qui vise à dépasser une lecture binaire et dichotomique des modalités de l'aménagement des espaces de montagne.