Co-vectorisation d'acides nucléiques et de chimiothérapie pour potentialiser le traitement du cancer du sein triple négatif
Auteur / Autrice : | Chloé Lameli |
Direction : | Stéphanie David, Katel Herve aubert |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de la Vie et de la Santé |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant - SSBCV |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Biophysique Moléculaire - équipe NMNS |
Mots clés
Résumé
Les cancers du sein triple négatifs (CSTN) représentent le sous-type de cancer du sein le plus agressif avec un pronostic sombre, principalement lié à l'existence de clones chimiorésistants dotés de propriétés métastatiques accrues [1,2]. Les petits ARN interférents (siRNA) sont un outil prometteur pour inhiber la synthèse de protéines spécifiques et sont de plus en plus utilisés dans la recherche pour de nouveaux traitements anticancéreux. Une approche est d'utiliser des siRNA pour inhiber l'expression de protéines impliquées dans les mécanismes de chimiorésistance (transporteurs ABC, protéines anti-apoptotiques) [3]. L'utilisation de nanovecteurs permet de potentialiser leur efficacité en assurant leur protection contre la dégradation dans le sang et en favorisant leur accès au compartiment cytoplasmique [4]. L'équipe EA6295 NanoMédicaments et NanoSondes a récemment développé des nanovecteurs efficaces pour délivrer des siRNA dans des cellules de CSTN et dans des cellules de cancer du poumon [57]. Une combinaison de ces nanovecteurs de siRNA (NV-si) avec une chimiothérapie non-vectorisée (doxorubicine ou cisplatine) permet de potentialiser les effets de la chimiothérapie. Des nanovecteurs efficaces pour délivrer de la doxorubicine (NV-DOX) ont également été développés [8,9]. Ces NV-DOX ne permettent pas de potentialiser les effets thérapeutiques de la doxorubicine, mais de réduire les effets secondaires hématotoxiques [10]. Ce projet de thèse vise à combiner ces deux approches et de (i) développer une formulation injectable pour co-vectoriser la doxorubicine avec des siRNA, (ii) déterminer un protocole de traitement efficace in vitro sur un modèle de CSTN utilisant une ou plusieurs séquences de siRNA visant des protéines impliquées dans la chimiorésistance et (iii) valider le choix du schéma thérapeutique sur un modèle orthotopique du CSTN chez la souris.